Projet de 4 millions$ pour reconstruire l’école de Parent

ÉDUCATION. La Commission scolaire (CS) de l’Énergie a déposé un projet au ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES) visant à démolir puis reconstruire une section de l’école primaire Notre-Dame-de-L’Assomption, à Parent.   

Accueillant 18 élèves, l’établissement est composé de trois parties: un gymnase, une réservée à l’administration et une dernière pour les classes. C’est celle-ci que la commission scolaire projette de reconstruire.

Dans un échange de courriels avec L’Écho, la coordonnatrice aux communications Amélie Germain-Bergeron explique que «le problème de cette section est qu’elle se situe sur une portion du terrain en pente et le sous-sol se trouve à un niveau plus bas que la nappe phréatique. Même si certains travaux ont été effectués pour tenter de corriger le problème tel que drain français, c’est le niveau de la nappe phréatique qui pose problème. Le sous-sol n’est donc pas utilisable pour ces raisons. Seules les classes de l’étage supérieur sont utilisées pour l’enseignement.»

Comme le projet consiste à reconstruire ailleurs sur le terrain de l’école, là où la nappe phréatique est plus profonde, la partie du bâtiment destinée à être démolie demeurerait fonctionnelle durant la durée des travaux. Les élèves ne feraient donc pas l’objet d’une relocalisation temporaire. Le projet de la CS de l’Énergie est estimé à 3 929 419$, incluant la démolition puis la reconstruction. Généralement, le MEES revient avec une réponse au mois de juin.

L’école Notre-Dame-de-L’Assomption comprend deux classes multiniveaux: une regroupant les élèves du préscolaire et du 1er cycle et une seconde réservée à ceux du 2e et 3e cycle. Sur une échelle de 10, son indice de défavorisation est le plus élevé.

Il s’agit de la troisième école que la CS de l’Énergie voudrait reconstruire. Les deux autres étant situées à Shawinigan et Notre-Dame-du-Mont-Carmel. Sur l’ensemble du Québec, en date de fin janvier, ce sont 64 projets de nouvelles écoles, 92 agrandissements et 8 reconstructions qui ont été acheminés au MEES pour fin d’études.

Sans présumer de la réponse du gouvernement, Amélie Germain-Bergeron souligne que la bonne gestion des dossiers immobiliers de la commission scolaire dans le passé se veut un gage pour l’avenir. «L’historique des travaux majeurs et des constructions à la Commission scolaire de l’Énergie démontre que nous sommes en mesure de respecter les coûts des appels d’offres et le délai de réalisation de ces projets majeurs ce qui nous positionne avantageusement», conclut la coordonnatrice aux communications.