Produits forestiers Mauricie investit 3,5M$ à Rivière-aux-Rats
ÉCONOMIE. Produits forestiers Mauricie (PFM) annonce un investissement de 3,5M$ à ses installations de Rivière-aux-Rats. La somme investie servira à intégrer de nouvelles technologies au procédé de fabrication de l’usine. Cela, pour soutenir l’optimisation continue de la performance dans un environnement concurrentiel en pleine transformation. Une meilleure efficacité énergétique est aussi visée. « L’annonce d’aujourd’hui consiste à la mise à niveau de la ligne de sciage principal, ce qui représente le remplacement de la technologie de classification des délits et de certains équipements de débitage primaire. L’objectif est de poursuivre l’amélioration de l’utilisation de la fibre déjà amorcée depuis deux ans. C’est un investissement important pour l’avenir de la scierie», indique Luc Thériault, président du conseil d’administration de PFM. «Malgré les enjeux qui confrontent notre industrie, nous pouvons compter sur l’innovation et la fierté de nos 137 employés pour leur travail à la scierie de La Tuque», mentionne pour sa part, Mario Tremblay, président de la Coopérative forestière du Haut-Saint-Maurice. Il ne s’agit pas du seul montant investi par PFM à son usine de Rivière-aux-Rats. L’an dernier, 4M$ avaient été injectés. «Les investissements consistaient à moderniser la classification des bois rabotés, avec une technologie de pointe et ainsi satisfaire aux exigences de notre clientèle. En moins de 12 mois, ce sont plus de 7,5M$ qui sont ainsi alloué à la scierie de La Tuque », poursuit Luc Thériault. Pour M. Thériault, il ne s’agit pas nécessairement d’un message au gouvernement du Québec, dans une quête pour obtenir des approvisionnements supplémentaires en bois, mais une façon d‘être encore plus compétitif pour l’usine de La Tuque. il y voit aussi un signe de confiance envers l’usine de Rivière-aux-Rats. D’ailleurs, M. Thériault a confirmé que 50 000 mètre cubes supplémentaires de bois ont été alloués. «Il y a toujours de l’espace, des mécanismes avec le gouvernement», a-t-il aussi confié. La main d’œuvre Pour le directeur de l’usine de Rivière-aux-Rats, Marco Rouillard, l’annonce représente une excellente nouvelle. «On fait parler de nous pour les bonnes raisons, l’usine est en opération depuis deux ans, sans aucun arrêt. Quand on a un investissement cumulatif de 7,5M$ en deux ans, ça montre qu’on est viable et qu’on est sérieux », pense-t-il. Comme plusieurs entreprises, l’usine est aux prises avec un manque de main-d’œuvre. «Actuellement, il nous manque un minimum de 15 personnes au niveau des opérateurs de scierie, entre 5 et 6 mécanicien, deux techniciens en électrodynamique. C’est un minimum», évalue-t-il. M. Rouillard faisait remarquer que son entreprise est présente dans les salons de l’emploi et partout où elle peut pour recruter des travailleurs. «On regarde aussi avec les nouveaux arrivants». Les embauches actuelles arrivent à combler les départs à la retraite, mais les investissements annoncés vont certainement contribué à créer de nouveaux emplois. «Une troisième faction de l’opération, qui va devenir de plus en plus fréquente, va nécessiter plus de personnel», entrevoit également M. Rouillard. «Je ne peux que me réjouir de cette nouvelle, laisse entendre Herman Martel, qui préside le syndicat des employés de l’usine de Rivière-aux-Rats depuis 2005. Je vois des lueurs d’espoir pour l’avenir».