L’environnement doit être la priorité pour Marie-Claude Gaudet

POLITIQUE.  Marie-Claude Gaudet est très impliquée au niveau environnemental, notamment elle se présente fréquemment au conseil municipal de Shawinigan afin de questionner les élus sur cet enjeu. Déjà candidate aux dernières élections fédérales dans le comté de Portneuf, Mme Gaudet est la candidate du Parti vert du canada dans le comté de St-Maurice-Champlain.

Mme Gaudet est conseillère en sécurité financière depuis 2009. Auparavant, elle a été agricultrice pendant 10 ans sur une ferme de petite taille. Originaire de la Rive-Sud de Montréal, la candidate est arrivée dans la région depuis le début des années 2000. Le temps qu’elle travaillait à la ferme à Ste-Geneviève-de-Batiscan, elle a été conseillère municipale pendant un mandat.

« À la fin de mon mandat comme conseillère, c’était clair pour moi qu’un jour je retournerais en politique. C’est évident qu’on fait face à des enjeux climatiques majeurs et pour moi il y a juste le Parti vert qui peut faire des changements nécessaires pour faire face aux enjeux climatiques. Tous les autres partis ont l’environnement dans leur plate-forme, mais ce n’est pas nécessairement leur priorité. Dans le contexte actuel, on n’a plus le choix, on s’en va dans un mur. »

Avec les données scientifiques des dernières années, Mme Gaudet croyait que l’environnement allait être l’enjeu principal de la campagne. « Mais non, on en parle du bout des lèvres et les autres partis ne sont pas engagés. C’est véritablement l’avenir de la race humaine qui est en jeu. On a beau avoir plein de promesses et développer toutes sortes d’action, mais si on ne s’occupe des enjeux climatiques, on va y passer. Ce n’est pas un message intéressant et les gens ne veulent pas l’entendre, mais on ne peut plus se cacher la tête dans le sable. »

Localement, Mme Gaudet veut s’attaquer au revenu moyen qui n’est pas très élevé. « Avec la PCU du gouvernement libéral, ça des allures de revenu minimum garanti. On voit que c’est possible. En prenant les moyens, on peut le faire. C’est une chose parmi d’autres que je veux faire. Aussi, on est encore dans un processus de réconciliation avec les Autochtones, il faut être à l’écoute et dans un esprit collaboratif. »