Plus de 380 nouvelles recrues en soins infirmiers dans la région
EMPLOI. Plus de 400 étudiantes et étudiants auront été rencontrés au terme des six jours du Happening en soins infirmiers du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de la Mauricie et du Centre-du-Québec qui se déroule jusqu’à vendredi, à Nicolet. Après une première journée, vendredi dernier, l’opération séduction se poursuit toute la semaine au centre des congrès de l’Hôtel Montfort. Il s’agit du plus grand événement de recrutement du CIUSSS dans la région et qui permet de satisfaire une fraction des besoins en main-d’oeuvre dans le réseau de la santé de la région. En tout, ce sont environ 380 travailleurs et travailleuses de la santé qui auront été rencontrés au terme de l’exercice. Celui-ci vise à combler des postes de candidate à l’exercice de la profession infirmière (CEPI), candidate à l’exercice de la profession infirmière auxiliaire (CEPIA) et de préposé aux bénéficiaires (PAB). Cette main-d’œuvre permettra de combler une partie des besoins, selon les disponibilités des étudiant(e)s, soit le soir, les fins de semaine ou durant l’été. Le CIUSSS pourra aussi se constituer des équipes de relève afin de faire face à un manque de ressources durant certaines périodes comme les vacances, des éclosions ou de forts achalandages. Il faut dire que les besoins sont grands dans la région. Chaque année, ce sont un peu plus de 250 infirmiers ou infirmières, une centaine d’infirmiers ou infirmières auxiliaires et 450 préposé(e)s aux bénéficiaires qui sont nécessaires dans les différents établissements du réseau de la santé de la Mauricie et du Centre-du-Québec. Unique au Québec Mis sur pied l’an dernier, ce concept innovateur unique en son genre permet de rencontrer un grand nombre d’étudiant(e)s et de les évaluer en vue d’en embaucher près de 90%. Lors de leur visite, les candidats sont soumis à un test écrit, une entrevue rapide d’une vingtaine de minutes, ainsi que trois mises en situation d’actes cliniques. Des «usagers ressources», qui agissent en tant que comédien, permettent de mieux les évaluer en obtenant une appréciation de leur relation avec le patient. «Ça nous permet de voir leurs connaissances, leurs attitudes et leurs comportements», souligne Hélène Hinse, qui collabore en tant qu’usagère-ressource. Des intervenants de secteurs cliniques et des ressources humaines sont également sur place pour faire connaître les milieux de travail offerts dans la région et les cheminements de carrière potentiels au sein de l’organisation. «Ça permet de retenir les étudiants le plus tôt possible et de donner du support à nos équipes, mentionne Louis Brunelle, directeur des ressources humaines. Ça leur donne une chance d’avoir une perspective de carrière durant leurs études et de nous aider à rencontrer les défis de main-d’œuvre qui nous devrons rencontrer dans les années futures.» «C’est un métier (soins infirmiers) qui est complexe et qui demande une formation exigeante sur trois ans, plaide Lise Leclerc, directrice-adjointe du service de soins infirmiers. En intégrant le milieu de travail, ils peuvent tirer profit de l’expérience de leur collègue et c’est enrichissant pour eux.»