Pierre-David Tremblay briguera la mairie de La Tuque

Le maire de La Bostonnais, Pierre-David Tremblay, a pris sa décision. C’est à La Tuque qu’il posera sa candidature en vue de tenter d’en devenir maire, le 5 novembre.

C’est d’abord pour régler des dossiers relatifs à l’agglomération qui a posé sa candidature. Il cite, à titre d’exemple, celui de la téléphonie cellulaire, dans lequel il s’est beaucoup impliqué au cours des derniers mois.

«On y croit, de Chambord à Shawinigan. Pour des raisons de santé, de sécurité et de développement économique. Il faut se mettre au diapason de toutes les autres municipalités», laisse entendre l’homme de 56 ans. Il dit avoir beaucoup d’idées de développement pour la région et souhaite un conseil municipal proactif qui l’accompagnera, s’il est élu.

Il entend continuer de marteler ce dossier, comme celui du tourisme qu’il qualifie de deuxième moteur économique de la région. Il veut mettre les attraits des secteurs de La Bostonnais, Parent, La Croche ou Lac-Édouard à contribution pour bonifier l’offre touristique régionale. M. Tremblay pense que chacun d’eux a quelque chose à offrir, en complémentarité avec La Tuque.

« Il y a un climat morose actuellement, à La Tuque, des problèmes de gouvernance, d’éthique et des cohésion au sein de l’équipe municipale», lance-t-il, soutenant qu’on doive redonner confiance aux employés municipaux et aux citoyens envers l’appareil municipal.

Il utilise des termes tels la transparence pour parler de son action, s’il est élu le 5 novembre.

«Mon bureau, c’est le terrain», échappe-t-il.

M. Tremblay souhaite faire rayonner la ville : il s’explique mal comment des gens de Trois-Rivières qui travaillent en Haute-Mauricie ne s’établissent pas de façon permanente à La Tuque avec leurs familles. «C’est une ville qui a tellement à offrir».

« Le bois, on le trouve et on le transporte. Il va falloir trouver des opportunités de deuxième et troisième transformations à La Tuque. Pourquoi on n’en ferait pas de la planche utile à la construction ou des poutres?», propose-t-il.

Quant à la bioraffinerie forestière, il croit que ce sera un dossier rentable en autant qu’il ne se traduise pas par une déforestation. M. Tremblay aspire à ce qu’on utilise la biomasse pour faire fonctionner la future usine. «On n’en parle pas assez, a-t-il répété. On cherche le coup de circuit, on va peut-être sortir avec un amorti. Il ne faut pas que ça vienne hypothéquer l’approvisionnement des autres usines».

Quant à la dette municipale, si elle est inévitable, on doit toutefois prévoir un processus pour la rembourser, pense-t-il.

«Au niveau du balisage (de la rivière Saint-Maurice), on ne peut pas se permettre d’aller pour dans des projets semblables alors qu’il faut s’occuper des préoccupations des citoyens. Le balisage, c’est trois mois par année, trois jours par semaine», énonce celui qui verrait d’un bon oeil qu’Hydro-Québec offre une compensation financière.

Le policier retraité a également œuvré dans le domaine syndical ce qui, dit-il, lui a apporté beaucoup.

« Je suis un gars qui aime l’action, je ne me contente pas du statu quo», laisse-t-il entendre en guise de conclusion.