«Philippe Bond 2» s’arrêtera à La Tuque

HUMOUR. «On n’est pas souvent chez nous, mettons», affirme d’entrée de jeu l’humoriste Philippe Bond. Et pour cause. La présente tournée de son spectacle «Philippe Bond 2» le mène, ces jours –ci, à Donnacona, Baie-Comeau, Sept-Iles, Québec, pour ne nommer que ces endroits. La Tuque sera visitée le 3 octobre prochain.

«Comparativement au premier spectacle où je parlais beaucoup de ma famille, je les ai laissés tranquilles, un peu (…) Je parle beaucoup de mes premières expériences, des premiers spectacles que j’ai faits dans les bars et les cabarets parce que les gens pensent souvent qu’on sort de nulle part», indique celui qui a travaillé quatre ou cinq ans dans les bars avant d’en arriver à faire des salles de spectacles.

Ne soyez pas surpris, son spectacle «Philippe Bond 2» débute avec des directives. « Si on veut assister à mon deuxième spectacle, il faut suivre les règles», avertit celui qui garde aussi une place très importante dans ses spectacles pour ses amis à qui il rend hommage à sa façon.

L’humoriste aborde aussi le sujet d’où il en est rendu dans sa vie. « Je suis rendu dans la trentaine (il a 36 ans) je suis célibataire, pas d’enfant et je me suis posé beaucoup de questions il n’y a pas si longtemps à savoir si j’étais normal», confie-t-il également.

2e spectacle à La Tuque

Plusieurs savent que ce n’est pas le premier passage en terre Latuquoise de Philippe Bond. Son premier spectacle avait aussi été présenté au Complexe culturel Félix-Leclerc.

«On avait eu bien du fun. Ça avait été un show bien particulier parce que c’était la 200e représentation et les techniciens m’avaient préparé plein de mauvais coups dans mon spectacle. La Tuque, pour moi, c’est un spectacle dont je me souviens très bien. Là on arrive avec le deuxième spectacle, mais par exemple, on sera à la 155e représentation, alors il y aura pas de débordement ou de folie», entrevoit l’humoriste.

Ne vous attendez toutefois pas à ce qu’il suive son texte mot à mot. L’improvisation fait loi chez lui et gare à ceux qui ont à se lever pour aller au petit coin pendant la représentation… il se peut qu’ils subissent les moqueries de Philippe Bond. « Je me garde toujours un peu de «lousse» pour jaser avec ces gens-là et souvent, c’est ce dont les gens se souviennent. Ce n’est pas quelque chose qui me stresse quand il y a de l’indiscipline dans la salle», s’amuse-t-il également.