PGMR : La Tuque vise l’autonomie

ENVIRONNEMENT.  2019 sera une année fort importante pour la gestion des déchets dans bon nombre de de municipalités. La Tuque ne fera pas exception. Dans le cadre du cahier Projection de l’Écho de La Tuque, le maire, Pierre-David Tremblay faisait le point sur ce dossier. La municipalité prendra connaissance, dans les prochains mois, des résultats d’une étude qu’elle a commandée, afin de devenir le plus autonome possible en termes de collecte sélective, des matières organiques et de compostage afin de réduire les coûts de transport. L’étude viendra orienter ses futures actions pour le programme de gestion des matières résiduelles (PGMR). Le maire l’a dit souvent, le PGMR accapare trop d’argent du budget municipal.  «Ce qui coûte cher c’est de déplacer des matières vers d’autres régions. Il y a différentes technologies qu’on va regarder (…) On n’a pas encore une solution clé en main», ajoute le maire selon lequel il faudra peut-être adopter une technologie pour la collecte et pour l’élimination des déchets. Chose certaine, si on ne peut inventer la roue, ville de La Tuque aura certainement à définir les paramètres de son programme de gestion des matières résiduelles. «Est-ce que ça peut se joindre au projet de bioraffinerie ? Peut-être. On a des hypothèses en ce sens. Est-ce que ça peut-être de la biométhanisation comme on le voit à St-Hyacinthe ? Peut-être. On regarde différentes avenues de ce qui existe». On veut établir un véritable centre de tri. «Est-ce qu’on garde le site actuel, sur le chemin des Pionniers ? (…) On veut un centre où on se débarrasse de tous les déchets que ce soit des fenêtres, du bois, des morceaux de ciment, tout ça est récupérable», lance le maire, qui propose que des matériaux soient réutilisables. Une troisième collecte, pour le compost, pourrait aussi voir le jour, dépendant des réflexions du conseil à ce sujet. «C’est un chantier complexe, mais on va essayer de se rendre le ça plus simple possible, en se donnant, peut-être, une petite brigade comme on l’avait fait à La Bostonnais (brigade verte). J’y crois beaucoup», a conclu le maire. Un grand travail d’information devra être réalisé, en convient-il.

On ne pourra pas tout faire dans la même année, mais à partir d’un vrai centre de tri, on va amener la technologie la plus récente pour être le plus autonome possible. Pierre-David Tremblay