Peu d’impacts sur le Centre de santé
EAU. La coupure d’eau a généré peu d’impacts sur le Centre de santé, mis à part ceux qu’on avait déjà prévus. Six usagers en hémodialyse ont été transférés à Trois-Rivières pour recevoir leur traitement. Des plages horaires ont été prévues à Trois-Rivières pour la clientèle de La Tuque. Dépendamment du moment où l’avis d’ébullition sera levé, il est possible que ces usagers y reçoivent leurs traitements jusqu’à lundi. «Les systèmes d’hémodialyse nécessitent des systèmes de filtration d’eau particuliers. On ne voulait pas prendre de chance», indique la coordonnatrice des services administratifs et techniques du CIUSSS-MCQ de La Tuque, Édith Bérubé. Le groupe de médecine familiale a été fermé pour les deux journées. Le service alimentaire a revu sa façon de faire, puisque les compresseurs sont refroidis à l’eau. La buanderie aussi : les employés sont entrés au travail dimanche soir et la production a repris mercredi après-midi. Si aucune intervention n’avait été planifiée pour le bloc opératoire, celui-ci était disponible pour des opérations de nature urgente. «Il n’y a pas d’impact au niveau des services. Ça fait au moins un mois qu’on se prépare à cette coupure d’eau avec les gestionnaires, la santé publique, le service de prévention et de contrôle des infections, le génie biomédical du CIUSSS, pour être sûr que les appareils spécialisés puissent fonctionner avec de l’eau brute. Beaucoup de travail a été fait en amont », poursuit Mme Bérubé. L’alimentation en eau a été concentrée dans le bâtiment principal du CIUSSS-MCQ. Il y avait de l’eau dans le secteur hébergement. Si on a limité l’utilisation de l’eau, tous les services ont continué normalement. Le puits était en fonction et 22 heures par jour et on ne l’arrêtait que pour reposer la pompe et le recharger. C’est à ce moment qu’intervenaient les deux citernes mises à la disposition du CIUSSS-MCQ. On a aussi mis en arrêt les systèmes de climatisation puisqu’il fonctionne à l’eau. Des îlots de fraîcheur à l’intention des employés et des usagers ont toutefois été prévus. 200 caisses d’eau ont été achetées en prévision de la coupure d’eau, une décision encore davantage justifiée quand on a appris qu’un avis d’ébullition entrait en vigueur au retour de l’eau potable. Un agent de sécurité, à l’entrée de l’établissement, s’assurait que seule la clientèle du centre de santé y avait accès pendant l’interruption du service d’eau. «Un des commentaires que nous avons eus, c’est que les gens ne se sont même pas aperçus qu’on avait manqué d’eau», relate Édith Bérubé.