Personnalités de l’année de L’Écho
PERSONNALITÉS. En ce début de nouvelle année, L’Écho de La Tuque rend hommage à des personnalités qui se sont illustrées dans plusieurs champs d’activités en 2017. Si les domaines où ils de démarquent sont différents, un point commun subsiste : ils ont fait fi des barrières qui pouvaient parfois se dresser devant eux pour atteindre leur objectif, avec un dynamisme contagieux. Jeunesse Les Vikings de l’école Champagnat sont un modèle de persévérance. Après une saison facile, contre Shawinigan, ils ont remporté le prestigieux bol d’or, après avoir disposé de l’Arsenal du Collège Nouvelles-Frontières de l’Outaouais. En raison de la facilité de leur saison contre Shawinigan, ils auraient pu s’asseoir sur leurs lauriers et l’échapper. Au lieu de cela, conscients que la joute pourrait être plus ardue, ils se sont retroussé les manches. Tirant de l’arrière 22-21, ils emportent les honneurs des finales interrégionales de justesse, 23-22. Une première en neuf ans pour les Vikings qui ramènent à La Tuque un trophée fort convoité. Municipal Pierre-David Tremblay est revenu vivre à La Tuque après une carrière d’une trentaine d’années dans le milieu policier de Montréal. Il s’installe «dans son chalet», situé à cheval entre les municipalités de La Tuque et La Bostonnais. Doué pour les relations publiques, il débute son implication en étant conseiller municipal à La Bostonnais, où il démontre de l‘intérêt pour les dossiers de la coupe de bois par les entreprises forestières. La démission de la mairesse Chantal St-Louis, en mai 2016, l’amène à poser sa candidature à la mairie, qu’il occupera pendant un peu plus d’un an. Il se montre préoccupé par les dossiers de la téléphonie cellulaire et de la sécurité sur la 155, au point où il va même jusqu’à rencontrer le Premier ministre Justin Trudeau à Roberval pour les faire avancer. Il fait le grand saut à la fin de l’été 2017 à la mairie de La Tuque où il est élu. À peine quelques mois après son élection, il maîtrise déjà les dossiers municipaux et veut défendre la capacité de payer des contribuables en recentrant la Ville vers les services directs aux citoyens. Sportif On ne lui donnerait jamais ses 83 ans. Il y a des jeunes qui n’ont pas sa vivacité d’esprit et son agilité. Jean-Marie Laforge a célèbré ses 50 ans d’enseignement du golf l’été dernier, un événement qui a été souligné en grand. «50 ans, 6 250 jours de golf. À 8 heures par jour, ça représente 50 000 heures. Ça doit faire environ 30 000 leçons de golf», comptabilise celui qui, visiblement, aime encore autant ce sport aujourd’hui qu’à ses débuts. On ne s’étonne pas d’y retrouver presque quotidiennement l’homme de 83 ans, soit participant à une bonne partie ou donnant une leçon de golf. Jean-Marie Laforge pense que l’initiative d’initier les jeunes en milieu scolaire au golf rapporte des dividendes, ajoutant qu’ils sont de 20 à 30 % davantage de jeunes qui viennent frapper des balles sur les verts du club de La Tuque. Il a initié 4708 jeunes au golf en 15 ans. La reconnaissance des jeunes à son égard est certainement un signe tangible de l’appréciation qu’ils portent à celui qui se dit encore disponible pour l’enseignement de ce sport. Il n’y a pas qu’au golf une Jean-Marie a transmis sa passion. Il a longtemps été le professionnel du ski, au centre de ski de La Tuque. Il y a une dizaine d’années, une partie de la piste «La Mauricienne», communément appelée «la pente douce» a été identifiée sous le nom de piste «Jean-Marie-Laforge». Communautaire Martine Caron tire les ficelles de la Guignolée depuis plusieurs années. Elle parle de la collecte de denrées avec autant de fierté que des bénévoles qui y participent. Pour elle, c’est un travail d’équipe. Cette coordonnatrice du Groupe d’entraide Facile d’accès connaît bien les besoins des personnes qui ont des revenus limités et travaille constamment pour améliorer leur sort. Surtout, la grande majorité du travail de cette dame originaire de La Croche est effectué dans l’ombre. Les bénévoles de cette grande ruche qu’est la Guignolée n’ont que de bons mots pour elle. Autochtone Le chef d’Opitciwan, Christian Awashish est fort impliqué pour défendre plusieurs causes touchant directement les habitants de la communauté. Plus tôt cette année, il avait confié à L’Écho de La Tuque que la légalisation prochaine du cannabis l’inquiétait, alors que ce fléau frappe de plein fouet sa communauté. D’ailleurs, son conseil n’a pas hésité à adopter un règlement pour exclure d’Opitciwan tous les trafiquants de drogue reconnus coupables de ce délit et ce, pendant une période de 60 mois. «Les grands gagnants de l’application de cette mesure seront la vie et la santé de nos jeunes», avait-il dit. M. Awashish est très présent dans les médias pour commenter les dossiers touchant sa communauté.