Parc du lac Saint-Louis : contrat de 758 000 $ octroyé
INVESTISSEMENT. Les élus municipaux de Ville de La Tuque ont octroyé, au cours de la dernière assemblée publique, un contrat de 758 000 $ pour la mise en valeur du parc du lac Saint-Louis.
C’est l’entreprise latuquoise Construction F. Paré qui sera maître d’oeuvre des travaux.
Comme on le sait, d’importants travaux seront entrepris au centre communautaire appartenant au Centre d’amitié autochtone de La Tuque (CAALT), connu sous le nom de 0-100-20. Ceux qui seront réalisés par Ville de La Tuque, sont en complémentarité avec le projet du CAALT.
«On a voulu adapter les travaux de réaménagement et de renaturalisation des berges dans le secteur de ce bâtiment. On aurait aimé pouvoir faire des travaux sur l’ensemble du pourtour du lac Saint-Louis, mais les budgets ne le permettaient pas. On a dû faire des choix», précise Louis Loiselle, directeur général adjoint de Ville de La Tuque.
Les travaux se préciseront donc dans le secteur de la plage, à l’est du lac Saint-Louis. On y verra de la nouvelle végétation, de même que l’aménagement de sentiers de bois. Des escaliers de béton, jugés dangereux, seront démolis et refaits. Des petits gradins seront aménagés et pourront servir, par exemple, lors de certains événements comme la projection de film en plein air.
«Il va aussi y avoir un quai fixe sur le bord du lac, des aménagements de bancs de parc et de nouveaux éléments pour donner une allure plus actualisée et redonner une verdure dans ce secteur-là», a poursuivi M. Loiselle.
Ce projet fait partie de celui qui avait été présenté à la population il y a deux ans, visant le réaménagement du contour du lac. Ce projet était de 1,8M$.
Aucun coût pour La Tuque
La municipalité accomplit la moitié du projet, les travaux sont établis en fonction d’une injection d’argent de 907 000$ via le programme de mise en valeur environnemental d’Hydro-Québec, pour la ligne Chamouchouane-Bout-de-l’Île.
Le directeur général de Ville de La Tuque, Marco Lethiecq, a précisé que le projet du lac Saint-Louis ne coûte rien à la population, puisqu’il est entièrement subventionné.
« Si on est capable d’avoir l’autre partie de subvention, on va pouvoir faire la partie nord-ouest du Lac Saint-Louis, où étaient anciennement les glissades d’eau», a ajouté M. Lethiecq.
«Comme municipalité, on a pour mission de donner l’exemple. Quand on va réaménager les berges du lac Saint-Louis, on ne fera pas le contraire de ce qu’on doit présenter aux villégiateurs, partout pour sur notre territoire. Ce sera pour un exemple de suivi et de maintien de nos objectifs pour la protection de l’environnement», avance le conseiller municipal du centre-ville et du quartier Bel-Air, Jean Duchesneau.
De plus, la ville s’est entendue avec l’entrepreneur pour conclure le contrat à un prix moindre que celui proposé dans la soumission sans changer la configuration du projet. Une telle possibilité est permise par la Loi sur les cités et villes, dans le cas où on ne reçoit qu’une seule soumission.
Quan à elle, la rénovation du centre communautaire du CAALT s’inscrit dans le cadre du projet Sakahikan, qui touchera l’ensemble du lac Saint-Louis.
En juillet, on indiquait que 500 000 $ étaient accordés par le gouvernement du Canada via le député et ministre François-Philippe Champagne, au CAALT pour une refonte intérieure et extérieure du bâtiment. D’ailleurs, les travaux devraient se mettre en branle au cours des prochaines semaines. 1,3 M$ seront consacrés au bâtiment. On veut travailler sur un produit d’appel touristique autour du lac Saint-Louis.