On lance le clip «Ça vaut pas la peine»

PRÉVENTION. La Maison de jeunes du Haut-St-Maurice et les Travailleurs de rue de La Tuque ont lancé le clip vidéo «Ça vaut pas la peine de perdre», produit avec la collaboration de l’artiste trifluvien Sir Pathétik.

On sait que le tournage du clip vidéo a été effectué à la fin du mois de juin dernier. Des prises de vues ont été faites au dépanneur Bel-Air, dans une résidence du quartier Bel-Air, en haut de la montagne du centre municipal de ski ainsi que dans un bar de La Tuque.

Les deux organismes viennent ainsi effectuer une action significative en prévention des problématiques découlant du jeu. Produit par la firme 5600K, le clip vidéo met en vedette, outre le rappeur, des comédiens locaux. Sylvain Hudon tient le rôle du père de famille qui vit un problème de jeu. On voit également Alexandre Lehoux, Thomas Lehoux, Lucie Létourneau, Léa Morissette, Krystina Poulin et Laurie Vachon, entre autres.

«Le souhait des organismes est de promouvoir le vidéo clip de afin qu’il devienne viral sur le web. Plus les gens le partageront et plus il sera visionné. Outre le sujet de prévention sur le jeu, nous avons mis de l’avant ce projet en considérant l’opportunité de promouvoir notre magnifique région Latuquoise», indique Alexandre Lehoux, coordonnateur de la Maison de jeunes.

Sir Pathétik n’a pas pu être au lancement du clip vidéo, mais dans un message qu’il a enregistré, il démontrait de l’attachement pour La Tuque. «La Tuque a toujours été une ville que j’ai bien aimée, mes deux parents viennent de là», a-t-il raconté, après avoir dit qu’il avait passé deux très belles journées avec les gens de la Maison de jeunes lors du tournage. 26 heures de tournage auront été nécessaires pour réaliser le clip vidéo de trois minutes, effectué avec un grand souci du détail.

Cette action fait suite à un projet, réalisé l’an dernier, portant sur la toxicomanie «L’unique choix positif, c’est ta passion, choisis de la respecter».

Cliquez ici pour voir le clip.

Des statistiques

Plus une personne commence à jouer jeune, plus elle est à risque de développer un problème avec le jeu.

Le quart des élèves du secondaire (25%) a participé à au moins une forme de jeu de hasard et d’argent, à au moins une occasion dans les 12 derniers mois.

D’autre part, «de manière générale», on estime qu’environ 81 % des québécois participent à au moins un jeu de hasard et d’argent et que 5 % de cette population serait aux prises avec un problème de jeu.

Lorsqu’un individu un problème de jeu, on estime que 10 à 17 personnes autour de lui sont affectées par le problème à des niveaux divers (CIUSSS de l’Estrie).