Nouveau plan d’action du comité de prévention des dépendances

PRÉVENTION. Devant un phénomène grandissant de la consommation chez les jeunes, et de plus en plus jeunes, le comité local de prévention des dépendances émet un plan d’action 2015-2016.

On a constaté une problématique, également associée à une banalisation de la consommation chez les jeunes. «La consommation commence de plus en plus jeune et l’accessibilité aux substances s’est accrue, puisqu’on en retrouve une grande diversité sur le marché à un prix accessible», observe pour sa part Emy Lachance intervenante à L’Alter Égaux, organisme de justice alternative.

«L’enquête jeunes nous prouve qu’il y a plus de consommation dans le Haut-St-Maurice que dans le reste de la Mauricie», analyse Alexandre Lehoux, coordonnateur de la Maison de jeunes.

En contrepartie, la concertation semble facile entre les différents organismes jeunesse appelés à intervenir. Ensemble, ils ont mis de l’avant un plan d’action.

Ainsi, on souhaite entre autres que les jeunes, leur famille et leurs différents milieux soient davantage outillés afin d’adopter des attitudes et des comportements responsables face à la consommation. Pour ce faire, on mobilisera les partenaires, et mettre sur pied des projets ainsi qu’un nouveau plan de communication et des ateliers.

On mise sur une planification dans les ces communications avec les jeunes. Facebook, les médias seront utilisés en plus de kiosques dans les écoles afin de promouvoir le message social des risques associés à consommation.

Pour parvenir à une plus grande sensibilisation des jeunes, on utilisera les Ateliers APTE — Programme d’activités en prévention des toxicomanies, des ateliers en lien avec la Loi sur le système de justice pénale pour adolescents (LSJPA) et des séances d’information et activités diverses auprès des jeunes.

Deux murales

Des murales associées à ce plan d’action ont aussi été réalisées à l’école Champagnat. Une d’elles, rappelant les équipes sportives les Vikings, a été réalisée par des élèves de secondaire 2 l’an dernier, sous la supervision de l’enseignante Elen Lemire. Apposée sur le mur d’un escalier menant au deuxième étage de l’école, elle ramène à des thèmes d’influence tels les médias, les amis, la famille, l’environnement et la communauté. L’autre, dans la salle des casiers, vise directement les passions. Elle a été confectionnée à partir d’objets liés à la culture et aux sports.

@ST :Une chanson

@R :Une chanson trilingue (français, anglais, atikamekw) sera écrite par les jeunes en prévention de la toxicomanie. Le chanteur latuquois Alain Gignac a accepté de s’impliquer dans le projet en outillant les jeunes.

Le logo

Oeuvre de Laurianne Petiquay, graphiste, l’arbre représente la vie à la base avec les racines, qui démontrent la communauté bien ancrée. Les feuilles représentent différentes passions qui peuvent aussi incarner des facteurs de protection contre les dépendances.

Pour poursuivre une implication déjà effectuée aux écoles Champagnat et La Tuque High School, les écoles Nikanik de Wemotaci et Notre-Dame-de-l’Assomption de Parent seront visées par une tournée de classes.

L’Alter Égaux, organisme de justice alternative, le Calacs Entraid’Action, le Carrefour Jeunesse Emploi, le Centre d’amitié autochtone, le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie et du Centre du Québec, l’École secondaire Champagnat, la Maison de Jeunes Défi-Jeunesse du HSM Inc., la Sûreté du Québec, le Toit de l’amitié, La Tuque High School et les Travailleurs de rue de La Tuque, voilà autant d’organismes liés à ce projet.

@BV : Dans l’ordre habituel, on voit Alexandre Lehoux, de la Maison de jeunes, Elen Lemire, enseignante, Julie Bronsard, directrice de l’école Champagnat, et Emy Lachance, intervenante à L’Alter Égaux.