Nouveau bureau de comté pour le député Champagne

POLITIQUE. C’est au Carrefour La Tuque que le nouveau député de Saint Maurice-Champlain, François-Philippe Champagne, aménagera son bureau pour la région du Haut-St-Maurice.

Le bureau sera opérationnel dans un avenir rapproché. C’est Rolande Savoie qui sera responsable du bureau de La Tuque de François-Philippe Champagne. Outre le bureau de La Tuque, un autre a été ouvert à Grand-Mère et un prochain ouvrira ses portes à Sainte-Geneviève-de-Batiscan. Il opérera aussi un bureau à Ottawa.

L’usine de Rivière-aux-Rats

De passage à La Tuque, député Champagne s’est arrêté aux bureaux de Services Canada afin de s’assurer que toutes les ressources soient disponibles au moment où les travailleurs de l’usine de Produits forestiers Mauricie de Rivière-aux-Rats auront besoin de produire une demande d’assurance emploi. On sait que cette usine ferme temporairement ses portes. De

«La première réaction a été de contacter les dirigeants de Résolu pour, d’abord, exprimer ma déception est ensuite comprendre les enjeux. Troisièmement, c’est de s’assurer que l’ensemble des travailleurs puissent déposer leur demande d’assurance-emploi et qui vient de l’accompagnement, explique le député Champagne. Je leur ai dit que s’ils avaient besoin de soutien, c’était ma première préoccupation. La preuve, quand j’ai mis de l’essence, chez Canadian Tire, le premier que j’ai rencontré, c’était un gars de la scierie et nous avons eu la chance de discuter».

Pour M. Champagne, la nouvelle frappe la région à un moment très inopportun, juste avant Noël. « J’étais fâché quand j’ai appris la nouvelle», lance François-Philippe Champagne.

Pour ce dernier, il faut aussi voir quelles sont les solutions à long terme. « Il y a une problématique autour du coût de la fibre (…) maintenant, qu’est-ce qu’on peut faire pour les travailleurs ? Ce n’est pas facile de passer d’un emploi à l’autre dans ce domaine-là».

Le député de Saint-Maurice-Champlain pense qu’on doive s’interroger sur les façons de relancer l’économie, « qui tend à être mono industrielle».

« La diversité de notre économie doit être une priorité en Haute-Mauricie, que ce soit par le récréotouristique, ou d’autres entreprises. Je sais que le maire fait des approches avec la biomasse », suggère-t-il également.