Michel Pronovost sera candidat à la mairie de La Tuque

ÉLECTIONS. Michel Pronovost a annoncé sa candidature à la mairie de La Tuque en vue des élections générales municipales du 5 novembre.

« Ça fait longtemps que les gens m’en parlent, indiqué-t-il d’entrée de jeu. Les anciens conseillers, on se fait solliciter chaque fois qu’il y a une élection. Mais cette année, force est d’admettre que les gens m’en parlent depuis le Festival de chasse. Je leur ai posé la question à savoir pourquoi ils voulaient que je me présente. Ils me disaient : on veut s’identifier à un gars comme toi, un gars de la rue, un gars de la classe moyenne».

Conseiller municipal du district Jacques-Buteux de 1997 à 2005, M. Pronovost attribue sa candidature au fait qu’il a été beaucoup sollicité en raison de ses nombreuses implications sociales, depuis son adolescence.

« Je n’arrive pas en terrain inconnu. J’ai été conseiller municipal pendant huit ans, avec les maires Gaston Fortin et Réjean Gaudreault» indique le cadre retraité du CIUSSS-MCQ.

Son travail d’animateur d’émission d’affaires publiques au FM 97,1 lui aura permis, ces dernières années, de se familiariser davantage avec les dossiers municipaux du jour.

«Vous allez souvent entendre parler d’innovation»

Michel Pronovost est conscient qu’il est encore tôt dans la campagne pour développer toutes les idées qu’il entend préconiser. «Vous allez souvent entendre parler d’innovation», laisse-t-il toutefois tomber, référant notamment à la formule des assemblées municipales qu’il souhaite plus vivantes.

« Au niveau des assemblées publiques, il faut rendre ça plus vivant, plus convivial pour que les gens comprennent mieux. Je vois encore que les gens ont de la misère à comprendre comment fonctionne un conseil municipal. Les gens posent des questions, mais on dirait qu’ils ont peur d’en poser », propose-t-il.

Il entend développer la Ville de La Tuque, un projet qui, dit-il, lui tient à cœur. « Il y a de beaux projets sur la table, on ne le niera pas. Les projets comme ceux de la bioénergie, il faut que ça continue. Il faut attirer de nouveaux arrivants chez nous et il y en a des projets d’industrie et c’est ça que ça va prendre, parce qu’on est de moins en moins de citoyens à payer pour les services».

Michel Pronovost a été clair : il n’est pas question pour lui de faire une campagne de salissage. «Je ne me présente pas contre, je me présente pour», résume-t-il.

Le fait qu’il ait été l’agent officiel de Normand Beaudoin en 2009 et qu’il se retrouve son adversaire aujourd’hui en vue de la prochaine campagne électorale n’est pas, selon lui, un signe qu’un désaccord s’est installé entre les deux hommes, même si M. Pronovost veut faire des choses différemment de l’administration Beaudoin, s’il est élu.

« Les gens m’avaient sollicité en 2009 et j’avais décidé de ne pas y aller. C’est là que j’ai appuyé M. Beaudoin. Huit ans plus tard, c’est mon tour. Normand (Beaudoin) sait que je vais me présenter. Il m’a donné la main et m’a souhaité bonne chance».

Sans dire que la ville est en mauvaise santé, Michel Pronovost perçoit une inquiétude chez les Latuquois face à des éléments comme la dette ou les comptes de taxes. « Je ne promets pas de baisser les comptes de taxes, mais on va regarder si on peut stabiliser tout ça, pour que les gens respirent un peu plus», avance-t-il.

Le fait que quelques commerces aient fermé leurs portes dernièrement inquiète le candidat à la mairie qui a commenté la baisse démographique. «Tout passe par l’augmentation de la population, répète-t-il. Je mise beaucoup sur les projets qui sont sur la table et d’autres pour créer de l’emploi et amener du nouveau monde à La Tuque».

Il a quitté son poste d’animateur à la radio vendredi dernier, afin de ne pas prendre avantage du lutrin que cela lui procurerait. « Pour cette même raison, je ne serai pas du Festival de chasse, je ne serai pas des Jeudis Centre-Ville, sur la scène. Je vais prendre l’été pour rencontrer les gens ».

C’est l’ancien conseiller municipal André Mercier qui le remplace à la radio, lui qui y occupe depuis ce lundi un poste de journaliste.