Michel Lavergne : quatre décennies pour la sécurité des skieurs
IMPLICATION. Au terme de la journée des patrouilleurs au centre municipal de ski, Ville de La Tuque a rendu hommage à un bénévole patrouilleur assidu depuis plus de 40 ans, Michel Lavergne. Une plaque a été remise au patrouilleur, visiblement touché par cet hommage, en guise d’appréciation pour ces quatre décennies d’implication bénévole. Michel Lavergne est devenu patrouilleur à l’âge de 18 ans. Il a choisi de s’impliquer principalement premièrement, parce que c’est un passionné du ski, animé par le souci d’assurer la sécurité des adeptes du centre municipal de ski. À travers les années, les équipe de patrouilleurs ont beaucoup changé, mais deux éléments sont demeurés : le sérieux mis à l’exercice de leurs fonction et l’esprit de camaraderie de ce groupe. «Il y a eu beaucoup de générations de patrouilleurs, mais c’est toujours une bonne atmosphère. On s’y fait beaucoup d’amis», résume ce jeune électricien retraité de l’usine West Rock de La Tuque. Cet élément est un de ceux qui font en sorte qu’il y soit depuis aussi longtemps. «Je trouve ça super, il est un peu la mémoire de la patrouille de ski. Il nous sort beaucoup d’anecdotes. Il peut nous parler de l’évolution des équipements comme les traîneaux», pense Serge Mathieu, chef de station et formateur, qui est le deuxième plus ancien avec ses 23 années d’appartenance. Maggie Mc Lachan le suit de près. «Alain Fortier, qui a quitté il y a deux ans, comptait plus de 30 ans à la patrouille de ski», a aussi mentionné M. Mathieu. 17 bénévoles sont actuellement patrouilleurs de ski. On en a déjà compté jusqu’à 28 il y a plusieurs années. Hier et aujourd’hui Qu’en est-il du métier de patrouilleur aujourd’hui, si on le compare à il y a 40 ans? «L’équipement des skieurs est beaucoup mieux aujourd’hui, soutient M. Lavergne. Cela minimise le risque d’accident. Par contre, il y a beaucoup de blessures aux genoux et aux poignets, par rapport aux planches à neige». Il ajoute qu’en plus des planches, les sauts qui font tant le bonheur des jeunes planchistes et skieurs, peuvent aussi devenir la source de fâcheux accidents. Auparavant, on voyait des fractures au-dessus des bottes. Les équipements sont davantage perfectionnés, c’est ce qui explique pourquoi on note moins de cas de blessures aujourd’hui. Aussi, les fixations sont faites pour dégager la botte plus facilement en cas de chute, évitant ainsi de fâcheuses blessures. Aujourd’hui, tout le monde porte un casque protecteur. Comme les autres patrouilleurs de ski, Michel Lavergne remarque que cela diminue les risques de blessures graves. «Le port du casque a fait des miracles. On est intervenu sur des cas où les casques étaient craqués», observe-t-il. On s’imagine facilement les dommages à la tête pour une personne qui n’aurait pas porté de casque. Les équipements dont se servent les patrouilleurs sont aujourd’hui beaucoup plus performants. Par exemple, disait M. Lavergne, une chaine sous le traîneau dont on se sert pour évacuer des blessés, en ralentira la course au besoin, afin que le transport soit le plus sécuritaire possible. Les patrouilleurs disposent également d’une planche afin de transférer le patient sur une civière de la façon la plus confortable. Autre texte ici