Michel Chabot veut des réponses
Le promoteur a organisé une conférence de presse, samedi le 2 octobre, pour faire valoir son point de vu à la population Latuquoise et à M. Pacarar.
Après avoir essuyé un refus de M. Pacarar pour mettre la main sur la bâtisse patrimoniale située sur le terrain de Smurfit-Stone, M. Chabot revient à la charge. Il veut des explications de Pierre Pacarar et espère toujours parvenir à une entente avec le cadre de l’usine.
Les deux hommes se sont rencontrés une seule fois. À ce moment, M. Pacarar aurait accepté que l’homme d’affaires montréalais prenne possession de la maison, à la condition qu’il n’en fasse pas une résidence pour personnes âgées.
M. Chabot a donc décidé de limiter à neuf le nombre de résidents, capacité maximale avant d’être considéré comme une résidence.
Selon Michel Chabot la crainte de M. Pacarar est que les habitants se plaignent des odeurs nauséabondes qui s’émanent de l’usine. Depuis cette rencontre, M. Chabot n’est pas parvenu à s’entretenir avec le directeur, il désire cependant utiliser les médias pour envoyer un message à Pierre Pacarar « Ça va me faire plaisir de faire affaire avec vous. »
Projet de retraite
M. Chabot est clair sur ses intentions, il est à deux ans de sa retraite et l’acquisition du Brown Community Club est un projet de retraite pour lui « Je ne m’en viens pas ici pour faire des millions. J’aime la nature, j’aime la pêche, je me sens bien ici. Je fais ce projet-là pour ma mère et pour les parents des Latuquois qui recherchent un endroit comme celui-là pour profiter de la vie. »
D’autres solutions
Michel Chabot se dit prêt à abandonner l’idée d’accueillir des personnes âgées s’il le faut. « Le projet doit quand même être rentable, j’ai des bonnes intentions, mais j’ai le sens des affaires. »
Il faut dire que les coûts pour maintenir une bâtisse du genre en activité sont assez élevés. Trop élevé pour que les Chevaliers de Colomb puissent continuer à s’en occuper. « C’est un gros éléphant blanc qu’on doit supporter, sauvons la bâtisse », a déclaré un membre des Chevaliers de Colomb qui préfère garder l’anonymat.
Pas de poursuite contre REMAX
M. Chabot ne demeure pas amer à l’endroit de REMAX et de l’agente immobilière Ann Armstrong « Je ne reste pas en mauvais terme avec Ann, elle a fait un très bon travail pour moi. Mon but est d’acquérir la bâtisse et de la faire revivre. »