Marie-Pierre Mailhot: quitter la grande ville pour trouver une qualité de vie
CULTURE. La nouvelle directrice générale de la Corporation des arts et de la culture de ville de La Tuque, Marie-Pierre Mailhot, a réalisé un rêve en venant s’installer à La Tuque.
Femme de gestion, douée pour les relations publiques, celle qui a fait tourner des têtes lors de sa prestation solo de chant au Gâteau Latuquois est aussi une artiste. Voilà autant d’ingrédients qui ont fait d’elle une excellente candidate pour succéder à Sandie Letendre.
Originaire de l’Estrie, elle est détentrice d’un baccalauréat en relations publiques, après quoi, elle est allée travailler dans la gestion d’événements en tant que directrice de projets dans une entreprise en communications et en événements. Elle vivait dans la région de Québec ces dernières années.
Après avoir travaillé comme adjointe de la sous-ministre à l’inspection des aliments et la santé animale au ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, elle ressent le besoin de sortir de la grande ville, du trafic et des interminables délais pour se rendre du point A au point B.
«Ça ne me ressemblait pas. On s’est dit, mon chum et moi, pourquoi on ne s’en irait pas en région? Il a de la famille ici. On venait toujours en visite, ici, l’été, c’était super cool».
Elle est tombée en amour avec «la cour arrière» de la ville. «On a tout ce qu’il faut pour vivre une belle vie de famille, on a le centre de ski. Ça grouille, pour moi, c’est la place parfaite. On a dit: go! On le fait». Elle n’a jamais regretté son choix.
Sitôt arrivée, il y a donc deux ans, elle se déniche un emploi d’adjointe exécutive chez Rémabec. Et tout récemment, elle a vu passer l’offre d’emploi à la direction générale de la CDAC, qui venait combler sa passion, ses intérêts pour l’événementiel, la gestion et les arts.
Celle qui connaît la scène s’en va maintenant travailler dans l’administration de la CDAC. Elle est épaulée par une équipe qu’elle connaît comme expérimentée, solide et autonome: «Le service à la clientèle va être très important pour moi», pense-t-elle également.
Les arts
Quand elle a quitté Québec, Marie-Pierre Mailhot faisait partie d’un ensemble gospel. «C’est une des choses qui me retenaient à Québec, je me disais que je ne retrouverais jamais cela, comme passe-temps (…) Mais j’ai trouvé autre chose. J’ai déjà fait partie de l’Harmonie d’Asbestos, alors, j’ai renoué avec les baguettes, j’ai joint l’Harmonie de La Tuque».
Un côté artiste dont elle se servira pour l’élaboration de la prochaine programmation du Complexe. Celle de 2019-2020, qui sera annoncée en juin avait été élaborée en collaboration avec l’ancienne pour directrice générale, Sandie Letendre.
Les jeunes
Comme il a été fait dans les dernières années, les jeunes vont continuer d’occuper une place de choix dans les prochaines programmations de la CDAC. «Je sais que le parascolaire et les activités culturelles peuvent aider les jeunes à se développer. Pour moi, c’est très important». Un exemple éloquent: le Festival jeunesse, mis sur pied en 2015.
«L’équipe a décidé de mettre en place deux spectacles axés pour les 18-25 ans dans notre prochaine programmation», annonce également celle dont la vision est de rendre accessible pour les jeunes des éléments tels les arts, la culture ainsi que le monde de la scène et de la technique.
Dans la mire, il y a le 20e anniversaire du Complexe culturel. L’événement sera souligné, assure, Marie-Pierre Mailhot. On en aura les détails un peu plus tard.
«Les premiers ambassadeurs du Complexe vont toujours être les citoyens de la ville. Si tout le monde en est fier, on va en entendre parler. On a un super beau rayonnement à l’extérieur. On a été nominé à Rideau et on a une nomination pour le prix Arts Excellence, le 14 mars. Sandie a fait un super travail», termine Mme Mailhot.