Manouane Sipi : le maire est optimiste

ÉCONOMIE. Quand on lui parle de la minicentrale Manouane Sipi, dans lequel la ville est partenaire avait que le Conseil de la nation atikamekw et Kruger, le maire de La Tuque, Pierre-David Tremblay affiche une bonne confiance. M.Tremblay faisait le point sur ce dossier dans le cadre du cahier Projection de l’Écho de La Tuque. Selon Pierre-David Tremblay, le gouvernement du Québec laisserait Hydro-Québec prendre la décision à savoir si elle donne le feu vert pour la construction de la mini centrale. Une rencontre aurait lieu à la fin du mois de janvier. «On va rencontrer Hydro-Québec principalement sur le dossier de Manouane Sipi. Je ne veux pas être trop optimiste, mais je m’attends à de bonnes nouvelles «Possiblement qu’en février, on devrait être un peu plus situés (…) Ça augure bien, le fait que le gouvernement ne ferme pas la porte», pense-t-il. Veut, veut pas, la municipalité ressentait une certaine, surtout qu’en 2013, le précédent gouvernement péquiste avait relégué aux calendes grecques le projet de barrage de 22 mégawatts, avant que le gouvernement libéral suivant le remette sur les rails. Manouane Sipi n’est pas le seul projet de minicentrale qui cherche à voir le jour au Québec. «Il y a beaucoup de projets, mais le nôtre, on le ressent comme très compétitif, car il y a des coûts à l’intérieur de tous ces projets-là. À 8,6 cents du kWh, on sent qu’on a un bon dossier», pense le maire. Les coûts peuvent aller autour de 100M$ pour la construction du barrage. Ville de La Tuque ne le cache pas, le dossier est important, puisque s’il se réalise, il lui permettrait d’aller chercher des dividendes bénéfiques pour éponger une dette qui frôle les 50M$. «Elle hypothèque 5,6 M$ par année sur notre budget de 29M$», fait-il aussi valoir.