Louis Loiselle est honoré par L’AIMQ

L’Association des ingénieurs municipaux du Québec (AIMQ) a remis le prix Reconnaissance à l’ex-directeur général adjoint de Ville de La Tuque, Louis Loiselle, au terme de son congrès annuel 2021.

Chaque année, cette reconnaissance est remise à un membre qui s’est distingué « par ses réalisations dans son milieu de travail, sa contribution à la société, son apport à la valorisation de la profession d’ingénieur municipal ainsi que par sa participation à l’avancement de l’Association ».

Ce diplômé de 1989 de l’école Polytechnique, a commencé sa carrière en tant qu’ingénieur municipal à la Ville de La Tuque, il y a 30 ans. « Très rapidement, son professionnalisme et son intégrité lui ont fait gravir les échelons, devenant ainsi directeur des Travaux publics et des Services techniques. C’est en se distinguant pour ses habiletés de gestion qu’il s’est vu offrir le poste de directeur général par intérim pendant près de deux ans. En 2003, ses compétences l’ont conduit au poste de directeur général adjoint, tout en conservant ses responsabilités de directeur des Travaux publics et des Services techniques », résume l’AIMQ. M. Loiselle a pris sa retraite le 1er janvier dernier.

On voit Jean Lanciault, ing., président du jury, Sylvie-Rose Tremblay, épouse de M. Loiselle et Louis Loiselle, ing., lauréat du prix Reconnaissance

« Son engagement dans l’AIMQ est tout aussi exemplaire que son cheminement de carrière », souligne Jean Lanciault, ing., président du jury des prix Reconnaissance.

M. Loiselle s’est beaucoup impliqué au sein de l’AIMQ. Il en a été membre pendant 28 ans, administrateur pendant six ans, puis président du conseil d’administration en 2013.

En 2014, il a également dirigé un comité de travail pour le dépôt d’un mémoire à la Commission Charbonneau. Il fut l’un des premiers membres à se pencher sur la gouvernance et la révision réglementaire de l’Association. En 2020, il publiait un article de fond dans le magazine Génial, une publication de l’AIMQ.

« On ne travaille pas dans le but de recevoir, mais c’est sûr que ça fait un velours », mentionnait M. Loiselle à L’Écho.

Une carrière remplie de réalisations

En 2003, Louis Loiselle avait aussi reçu le prix Génie Méritas de l’AIMQ pour son projet de réhabilitation du lac Saint-Louis à La Tuque.

« Ce projet avait été reconnu par son originalité. C’était aussi dans un but environnemental : le lac était en train de dépérir. On avait travaillé un projet pour le faire ressusciter et je pense que ça a fonctionné », rappelle-t-il.

Cette initiative est loin d’être la seule qu’il a dirigée : des projets tout aussi importants ont meublé sa carrière au fil des 30 dernières années.

Le président du jury, Jean Lanciault, lui a présenté une œuvre originale créée sur mesure pour M. Loiselle où figure un skieur alpin, le ski étant son sport préféré.

Par exemple, il a dirigé les travaux de la mise en place d’usines de traitement d’eau potable, ce que La Tuque n’avait pas, il y a une trentaine d’années. « Maintenant, il y en a trois, une pour La Tuque, une pour Parent et une pour La Croche. Il n’y avait pas de traitement des eaux usées quand je suis arrivé à La Tuque. Maintenant, les eaux usées sont toutes traitées avec des étangs d’épuration », énumère avec fierté l’ingénieur.

Pour Louis Loiselle, il est important de faire rayonner le métier d’ingénieur. « C’est une profession en laquelle je crois énormément parce que la majorité des membres sont des personnes très travaillantes, qui ont des buts importants. Aussi, c’est constructif, on travaille pour la société : construire et entretenir des choses qui vont servir pour l’ensemble de la population ».

Ce qui valorisant, pour la profession d’ingénieur, estime Louis Loiselle c’est de construire des structures qui sont concrètes et utiles pour les citoyens.