L’intégration de la main d’oeuvre autochtone à l’ordre du jour

EMPLOI. Les dirigeants de Ville de La Tuque ont récemment rencontré ceux du Conseil de la Nation Atikamekw, du Conseil des Atikamekw de Wemotaci et du Centre d’amitié autochtone de La Tuque.

Différents enjeux touchant la présence des autochtones en milieu urbain ont été abordés. On veut favoriser l’intégration de la main d’oeuvre Atikamekw dans les entreprises de la Haute-Mauricie.

Ainsi, on a discuté de l’intégration de cette main-d’œuvre à travers les projets de développement économique en préparation. On a parlé de la bioraffinerie forestière, la centrale hydroélectrique Manouane Sipi, le développement minier et le tourisme.

 « Nous avons eu de belles discussions qui nous aident mutuellement à mieux comprendre la réalité de chacun. Malheureusement, le Grand chef de la Nation Atikamekw, M. Constant Awashish, devait assister à la rencontre, mais il a eu un empêchement de dernière minute. Nous voulons travailler le plus souvent possible en partenariat avec le CNA et le Centre d’amitié autochtone. Leur clientèle représente environ 24 % des citoyens de La Tuque à l’heure actuelle et leur nombre est en progression. Cette réalité comporte plusieurs défis, c’est pourquoi nous devons nous asseoir ensemble pour déterminer comment nous pouvons mieux servir cette population » souligne le maire de La Tuque, Normand Beaudoin.

La ville souhaite établir un plan d’action pour permettre aux autochtones de profiter des prochaines opportunités d’emploi dans la région. Une autre rencontre aura lieu dans quelques mois.

« Ville de La Tuque veut jouer un rôle de leader dans ce dossier. Nous travaillons sur tous ces projets économiques pour créer de l’emploi chez nous et nous voulons que les autochtones en profitent tout autant que le reste de la population. Pour que ça fonctionne, il faut se préparer. Il y a plusieurs obstacles sur notre route, mais la meilleure façon d’y arriver est d’en parler le plus souvent possible et de travailler ensemble à trouver des solutions en s’aidant mutuellement. Avec la rencontre de la semaine dernière, nous avons franchi une première étape », poursuit M. Beaudoin.