Les Vikings, champions interrégionaux
FOOTBALL. <@Sp>Les Vikings de l’école secondaire Champagnat ont réalisé l’exploit que certains n’espéraient peut-être même pas. @R: Après une saison facile, contre Shawinigan, ils ont remporté le prestigieux bol d’or, après avoir disposé l’Arsenal du Collège Nouvelles-Frontières de l’Outaouais par la marque de 23-22, en finales interrégionales. Une première en neuf ans pour les Vikings qui l’emportent en toute fin de match, alors qu’ils tiraient de l’arrière 22-21. Ils sont les champions interrégionaux du football scolaire dans leur catégorie, de quoi raviver bien de l’intérêt pour le sport. Depuis quelques années, le football scolaire connaît une hausse importante de sa popularité, dans tous les niveaux. Cette année, ils étaient 26 juvéniles dans les rangs. «Depuis les trois dernières années, le football juvénile à Champagnat se jouait à huit joueurs. Mais avec le nombre de joueurs qu’on avait au début de l’année et ce qu’on prévoyait avoir, on a fait le saut au football à 12», explique à L’Écho de La Tuque Félix Lavergne, coordonnateur offensif. Champagnat se retrouvait dans une lutte à trois dans le circuit mis sur pied, avec les équipes de Shawinigan et Nicolet. «Nicolet a manqué de joueurs et on s’est retrouvé deux équipes dans la ligue», ajoute Félix Lavergne. Un calendrier a été présenté avec ces deux équipes. Les jeunes de secondaire 4 et 5 ont travaillé aussi fort, tant pour leurs matchs de saison que ceux des séries. Les résultats des matchs contre Shawinigan sont relativement convaincants pour la troupe latuquoise. Des victoires consécutives de 26-7, 28-0, 45-0, 28-0 et un match final qui se termine 41-0 leur donne plein de vent dans les voiles. «On joue quatre matchs contre la même équipe, mais on ne permet pas eux jeunes de se développer. Shawinigan, c’est parfait pour eux, ils affrontent une équipe qui est plus forte», poursuit-il. Les Vikings auraient pu se laisser distraire par cette facilité contre Shawinigan, mais ce ne fut pas le cas en finale interrégionale. Ils livrent un match enlevant contre l’Arsenal, une équipe ferrée qui avait rencontré l’adversité pendant les dernières semaines. «Ça leur donne un avantage en partant, nous, on ne savait pas comment se comparer à un autre club», poursuit-il. «Pierre Ayotte (l’entraîneur-chef) a fait un très beau travail pour nous encadrer. L’esprit l’équipe est ressorti, tant chez les joueurs que chez les entraîneurs», ajoute le coordonnateur offensif. Il en est conscient : les juvéniles vont devoir se reconstruire pour leur cuvée de l’an prochain. Quatre ou cinq seront de retour. Plusieurs de ceux qui quittent auront eu le temps, avant la fin de l’année scolaire, de prodiguer un peu de leurs conseils aux plus jeunes. «On utilise souvent des jeunes de secondaire 5 comme entraîneurs pour les benjamins et pour les cadets», souligne Félix Lavergne. Pourquoi pas, on va tenter de profiter des récents succès pour attirer d’éventuels joueurs vers le niveau juvénile. «Les jeunes doivent regarder les joueurs de football et se dire : moi aussi j’aurais aimé faire partie d’une équipe comme celle-là». Luc Martel, Donovan Déziel, à la défensive, Dylan Fontaine, offensive chez les joueurs de ligne, Junior Richard l’offensive chez les porteurs de ballon complètent l’équipe d’entraîneurs. Des jeunes qui se sont démarqués ? Félix Lavergne a de la difficulté à en énumérer : il nommerait toute l’équipe.