«Les gens tiennent à leur Festival» – Philippe Sergerie
FESTIVAL. Le président du 43e Festival de chasse du Haut-St-Maurice, Philippe Sergerie, trace un bilan fort positif de l’événement qui vient tout juste de se terminer. La soirée de clôture a bien respecté la tradition festive de cet événement en accueillant une foule monstre, venue fêter la chasse avec deux groupes qui ne demandaient à faire brasser la cabane. Une sortie qui se justifiait bien : on reculait l’heure ce soir-là…
«Samedi, j’évalue la foule entre 1 500 et 1 700 personnes. Plus de la moitié de la tente était pleine jusqu’à minuit et demi». Ce dernier se dit fort heureux de la participation massive à toutes les activités présentées jusqu’à samedi. «Les gens tiennent à leur festival et ils nous le disent toute la semaine».
14 000 placoteux
Rares sont les matins où les placoteux n’ont pas battu le record d’assistance de l’année précédente. Les déjeuners ont accueilli, selon les estimations de M. Sergerie, plus de 14 000 entrées en six matins. Cela représente 2000 placoteux de plus que l’année dernière. On aurait cru que responsable de la restauration au Festival de chasse, Patrick Moisan, avait prévu le coup, lui qui a dû faire cuire à nouveau de la nourriture parce qu’il sentait qu’on allait battre un nouveau record, mercredi. Cette journée-là, 2 800 personnes ont franchi les tourniquets de la tente du chasseur. Une marque semblable avait été accomplie la veille.
La soirée country entre également dans les ingrédients du succès : les amateurs s’y sont faits plus nombreux cette année encore. «Le souper des steaks est en augmentation de 50 personnes par rapport à l’an dernier», comptabilise aussi le président.
Nouvelle formule pour le Salon des vins ?
Satisfait de la participation des 300 amateurs de vins lors du Salon du mardi, présenté en collaboration avec la SAQ, Philippe Sergerie envisage peut-être changer la formule pour l’an prochain, question d’éviter la redondance. « C’est quand même bon, 300 personnes, pour un mardi soir. Il ne faut pas penser qu’on va attirer 1500, 2 000 personnes tous les soirs », évalue-t-il toutefois.
Un mesurage efficace
Samedi après-midi, le mesurage des panaches s’est également avéré un franc succès. 230 bêtes ont été mesurées au cours de l’après-midi à Place du Parc. La formule a été changée : les orignaux sont maintenant préenregistrés, ce qui donne une plus grande fluidité lors du mesurage des panaches. « C’était plein de monde au centre-ville, les gens ont vraiment aimé la formule. L’équipe de Jean-Guy Gauvin a fait vraiment une bonne «job».
Un premier samedi plus difficile
Seule ombre au tableau, s’il est une, la première soirée de spectacle, le samedi 24 octobre a été plus mitigée. «Le premier groupe a peut-être peu refroidi les gens, confesse M. Sergerie, mais on ne peut pas tirer en plein centre de la mire tout le temps. L’an prochain, on va se réajuster». Parmi les stratégies envisageables, il y aurait peut-être celle de démarrer le Festival avec un gros nom de la musique.
Ce premier samedi a été marqué par le Défi Courses et le concours de bucherons, qui, eux, ont connu une participation exemplaire.
Finalement, Philippe Sergerie ne ferme pas la porte à la présidente d’un quatrième Festival. «On va y penser, dit-il, ajoutant qu’il doit d’abord consulter sa conjointe. Ce sera encore un gros défi, parce qu’on a signé un nouveau partenariat avec Stéphane Monette, de la ferme Monette. Stéphane a amené plein d’idées et m’a également demandé de garder la présidence pour mettre mes idées et les siennes à profit. Il y a une bonne chimie entre nous deux il y en a aussi une bonne avec tous les membres du comité du Festival. On est vraiment une super de belle gang, alors c’est dur de ne pas dire oui. Je vais donc y penser», conclut M. Sergerie, un bénévole de longue date du Festival de chasse.