Les Demois’ailes remettent 95 000$ à des maisons d’hébergement

DÉFI.  Les Demois’ailes peuvent dire mission réussie! À la suite du défi qui s’est déroulé en Mauricie du 6 au 10 juillet dernier, une somme totale de 95 000$ a été divisée entre sept maisons d’hébergement pour femmes victimes de violence conjugale dans la province, un record pour l’organisme.

Pour une première fois cette année, il était impossible pour les organisateurs de louer un véhicule récréatif afin de suivre les participantes sur la route. C’est pourquoi pour une première fois, les demois’ailes ont couru dans les rues de la Mauricie.

« L’objectif du Défi des Demois’ailes est de remettre le plus d’argent possible aux maisons d’hébergement. Quand on allait à Toronto dans les premières années, les gens ne nous connaissaient pas. Tandis qu’en courant au Québec et en Mauricie, les gens encouragent les filles encore plus dans les rues. On avait aussi l’avantage de pouvoir passer devant les différentes maisons d’hébergement. On voyait des ballons accrochés à ces maisons, alors il y avait encore plus d’émotion. Je crois que c’est la formule gagnante », commente la présidente du conseil d’administration, Vicky Lavigne.

Ce sont 7 maisons d’hébergements qui se partagent la somme de 95 000$. En 10 ans, les Demois’ailes ont remis pas moins de 603 000$ pour la cause.

La Séjournelle à Shawinigan, le Far et Connivence à Trois-Rivières, la Nacelle à Bécancour et Yamachiche, la Rose des vents à Drummondville, la Mirépi à Deschaillons-sur-St-Laurent, et la Gitée à Thetford Mines sont les maisons d’hébergement ayant reçu un montant.

Lorsqu’une municipalité donne une somme pour la tenue de l’événement, les Demois’ailes redonne dans cette communauté en doublant le montant d’argent pour la maison d’hébergement.

La présidente Vicky Lavigne a également souligné qu’il s’agissait de sa dernière année à titre de présidente pour l’organisme afin de se consacrer entièrement pour ses entreprises. « C’est par faute de temps, ce n’est pas parce que la cause ne me tient pas à cœur. »