Les amis de chez Gauvin remettent 1 500 $ à la Fondation
TRADITION. C’est une tradition depuis 9 ans. «Les amis de chez Gauvin» se réunissent, tous les ans, pour goûter un excellent repas, tout juste avant la période des Fêtes.
Au menu, deux sortes de tourtière : traditionnelle ou celle à la viande de bois. Un régal, comme en témoigne le nombre grandissant de personnes qui s’y donnent rendez-vous, année après année.
« On a commencé ça il y a neuf ans. On était neuf personnes autour de la table, se rappelle Jean-Guy Gauvin, propriétaire de Gauvin Sports. Jusqu’à ce que Jacques Fraser dise : pourquoi on n’aurait pas un but ? J’ai alors proposé de le donner à la fondation de l’Hôpital».
C’est ainsi que d’année en année, des dons importants sont faits pour la cause de la santé à La Tuque.
« On a remis 1500 $ à la Fondation. Cette année on a innové un peu, dans le sens où on a aussi remis 500 $ au Gâteau Latuquois», est fier de souligner Jean-Guy Gauvin.
160 personnes étaient assises au Club de golf de La Tuque pour cet événement. Certains disent que c’est devenu « un beau problème» puisqu’on en est rendu à refuser des gens. «Il faut se mettre une limite», admet M. Gauvin.
Parmi les convives, des gens de tous les milieux. «Peu importe la classe de gens, n’importe qui peut acheter des billets».
Les taquineries échangées au cours du dîner témoignent bien de l’importance de ce rendez-vous annuel pour tout ce monde que ce soit des employés municipaux, retraités, gens d’affaires, élus, travailleurs d’usine et journaliste.
Même la députée Julie Boulet tient à y être. En compagnie des employés de Jean-Guy Gauvin, elle effectue le service de la délicieuse tourtière. Le député fédéral, François-Philippe Champagne, qui était également à La Tuque, n’a pas voulu manquer ce dîner. Des prix pour une valeur totale de 3 500 $ ont été remis aux participants.
Une tradition que tient à conserver Jean-Guy Gauvin. « J’espère que ça va être là encore pour longtemps. En tout cas, tant que je vais être là, je vais le continuer. C’est une belle gang. Tous les ans, on voit de nouveaux visages qui viennent participer à cet événement», conclut M. Gauvin, qui remerciait ses employés et la quinzaine de bénévoles qui l’ont aidé dans la préparation du dîner et le montage de la salle.