Les adoptions d’animaux sont en hausse

ANIMAUX. La pandémie a amené une hausse du nombre d’adoptions d’animaux.

En entrevue avec L’Écho, la vétérinaire latuquoise Mélissa Blackburn dit avoir constaté ce phénomène qui se vit partout au Québec.

Un sondage Léger, commandé par l’Association des médecins vétérinaires du Québec (AMVQ) en pratique des petits animaux rapportait, en novembre dernier,  » que pour la première fois au Québec, plus de la moitié des ménages (52 %) hébergerait un chat ou un chien. En légère hausse d’environ 200 000 animaux depuis le début de la pandémie, on estime qu’ils sont désormais plus ou moins 3 250 000 au Québec « .

Déjà, avant la pandémie, le milieu vétérinaire manquait de personnel, mais la pandémie a exacerbé la situation. Puisque les gens adoptent plus d’animaux, ils doivent les faire soigner. Conséquence : les délais peuvent être plus longs pour les vaccins ou des chirurgies moins urgentes.

 » On se garde des plages d’urgence dans nos journées, on ne fait pas exprès pour « surbooker » , nuance toutefois Dr Blackburn.

Depuis la pandémie, sa clinique accueille en moyenne 100 nouveaux clients de plus que sa moyenne habituelle d’environ 200 nouveaux clients par année. Par client, on entend un propriétaire qui peut posséder un ou plusieurs animaux.

La pandémie a amené chez les gens le désir d’avoir davantage d’animaux. On a vécu beaucoup d’isolement et il y a des nouveaux arrivants à La Tuque, qui peuvent aussi amener leurs animaux avec eux.

 » De façon générale, j’ai près de 12 000 animaux à ma charge « , estime Dr Blackburn.