L’entrée de l’église St-Zéphirin est condamnée
ÉGLISE . Depuis samedi dernier, les cloches de l’église St-Zéphirin ne retentissent plus dans le centre-ville de La Tuque. La vibration causée par les cinq cloches pourrait déstabiliser le mur à un tel point que des briques risqueraient de s’en détacher, avec des conséquences qu’on n’ose même pas imaginer.
Puis, TC Média a appris ce matin que le mur du haut de l’entrée principale de l’église est tellement en mauvais état que le marguillier Réal Tremblay en est venu à demander l’interdiction de l’entrée de la porte principale du lieu de culte.
Ce matin, M. Tremblay en compagnie de Richard Leblanc de l’entreprise Briquetal, une firme spécialisée dans ce type de briquetage est monté dans la nacelle du camion du service des incendies de ville de La Tuque afin de constater l’état de cette portion du mur.
Sitôt redescendu, après une quarantaine de minutes d’inspection, M. Tremblay a parlé d’interdire l’accessibilité des lieux, ce qui a été aussitôt fait. « C’est pas beau, a-t-il laissé tomber. On parle d’une possibilité d’affaissement, c’est crucial».
«Les marguilliers vont se réunir en urgence pour voir comment on peut organiser les offices religieux. Par exemple, on pourrait célébrer les mariages et les funérailles à l’église Marie-Médiatrice et pour St-Zéphirin faire entrer les gens par le presbytère. Nous allons prévenir ville de la Tuque et placer une clôture et un passage piétonnier sur le trottoir, devant l’église», a aussi indiqué M. Tremblay à TC Média.
Ce constat fait suite à un bilan de santé que M. Tremblay avait commandé auprès de la firme Briquetal afin de s’assurer de la sécurité des lieux. Déjà, en 2011, les fils de M. Tremblay, qui exécutaient des travaux à l’église, avaient noté d’importantes irrégularités dans le mur dont il est question.
«C’est le mur qui fait une pression des briques vers l’extérieur suite à l’infiltration d’eau qui s’est faite il y a plusieurs années. Elle a provoqué une pression vers le mur et ça accentue une poussée vers l’extérieur du mur. Il y a de trois à cinq pouces entre la pierre et le mur d’origine. Alors vous pouvez comprendre que le mur est fragile et que nous n’avons pas le choix de prendre des mesures pour le sécuriser», poursuivait Réal Tremblay.
Celui-ci entrera en contact avec l’architecte Jean-François Bilodeau pour en savoir plus long sur la suite des choses.
Si la fabrique de St-Martin de Tours devait donner suite aux travaux, il pourrait coûter 140 000 $ pour la complexe opération de refonte de ce mur. C’est à peu près le même montant qu’avait coûté de la réfection du mur arrière il y a trois ans.
Suivez Michel Scarpino sur Twitter à l’adresse: @mikscarpino