L’École forestière de La Tuque en pleine croissance

L’École forestière de La Tuque vit une véritable croissance, ces temps-ci. L’augmentation de son nombre d’étudiants en fait foi.

«Nous avons 11 européens qui étudient dans l’un ou l’autre de nos DEP. La plupart sont des Français. Ils profitent d’un programme de réciprocité, ils ont les mêmes avantages que les québécois pour venir à étudier dans l’un ou l’autre des programmes d’études », confiait Gilles Renaud, directeur de l’ÉFLT.

Lui et le président de la CSDE, Jean-Yves Laforest, cachent difficilement leur fierté de voir arriver des étudiants d’outre-mer étudier La Tuque.

Deux éléments justifient cet état de fait selon M. Renaud. « Il y a certainement nos programmes qui sont attirants pour eux. C’est ce qu’ils recherchent, des programmes en lien avec le milieu naturel. Mais il y a autre chose. À notre commission scolaire, on est facilitant pour les élèves étrangers. On leur indique tout ce qu’il y a à faire de façon détaillée sur notre site web», laisse-t-il entendre.

C’est la première fois qu’on a autant d’étudiants étrangers qui viennent étudier à La Tuque.

Mais il y a plus. Le nombre d’élèves est en progression, alors qu’on pourrait craindre que les difficultés des dernières années de l’industrie forestière auraient provoqué une situation contraire.

200 élèves fréquentent l’ÉFLT en enseignement professionnel, alors que 225 le font à l’éducation générale aux adultes. C’est beaucoup plus que les autres années.

Gilles Renaud évalue que c’est une tendance à la hausse.

Les défis des prochaines années

Lors de la visite du Premier ministre Philippe Couillard à la CCIHSM, la semaine dernière, les dirigeants de l’ÉFLT ont insisté sur la nécessité de moderniser le programme de récolte forestière, s’adaptant aux besoins et des prochaines années en matière de biomasse. Le défi de la main d’oeuvre compétente sera important.

« C’est de fournir cette main-d’œuvre en qualité et en quantité», évalue M. Renaud.

« C’est aussi de moderniser la formation parce que ce n’est jamais rapide et simple, on va se le dire, avec le ministère de l’Éducation, d’aller chercher les autorisations pour modifier un programme pour faire en sorte qu’il soit mieux adapté aux besoins de l’industrie», enchaine M. Laforest.

Ils pensent qu’au fil des années, l’ÉFLT a relevé le défi de répondre aux besoins des entreprises avec brio. Le fait que les étudiants étrangers viennent étudier à La Tuque en est une bonne preuve selon lui.

18 enseignants y trouvent du travail et ils sont une soixantaine en période de pointe, soit d’avril à décembre. Quant au 50e anniversaire de l’établissement d’enseignement, un événement dont on parle beaucoup, il sera souligné par plusieurs activités, dont une soirée retrouvailles en novembre.