Le président Jacques Fraser est déçu
SANTÉ. Le président du conseil d’administration du Centre de santé et de services sociaux du Haut-St-Maurice, Jacques Fraser, cachait difficilement sa déception à la suite de l’adoption de la loi 10 qui abolit les agences régionales de santé. On sait qu’en vertu de cette loi, le nombre d’établissements du réseau avec un conseil d’administration unique passe de 182 à 34.
M. Fraser nage dans l’incertitude, lui qui quittera son poste de président le 1er avril. «C’est sûr qu’on a des craintes. Tout ça s’est fait de façon très rapide. On n’est pas content de ça. On perd notre entité», déplore-t-il.
D’ici la fin du mois de mars, le conseil d’administration du Centre de santé veut dresser un portrait tel qu’il est actuellement. Il le fera par conférence de presse.
«Nous avions un bon rythme de croisière, c’est désolant», laisse tomber M. Fraser, selon qui le fait de ne plus compter sur un conseil d’administration par établissement fait perdre cette capacité d’autocritique.
M. Fraser soutient qu’il faudra surveiller l’accessibilité, la qualité et la continuité des services du Centre de La Tuque, après le 1er avril. À ce moment, seront abolis les conseils d’administration des 12 centres de santé de la région de la Mauricie pour ne former qu’un appareil décisionnel pour l’ensemble de la région.