Le musée Siméon-Grenier
TOURISME.Le club Odanak a reproduit une réplique fort ressemblante du campement du pionnier du lac Castor, Siméon Grenier, qui y a vécu pendant plus de 25 ans, sans eau ni électricité. M. Grenier, qui est décédé à la fin des années 80, a été le gardien de ce territoire et vivait dans un camp de bois rond qu’il avait lui-même construit dans les années 1930.
Ce campement a dû être démoli avec les années, puisqu’il était devenu trop endommagé et dangereux pour ceux qui y entraient. Mais le club Odanak, souhaitant honorer la mémoire de M. Grenier, en a reproduit une fidèle réplique qui porte le nom de "Musée Siméon-Grenier". Le "campe" expose même des objets utilisés par M. Grenier pour illustrer son style de vie rudimentaire. "Même sa vieille glacière, sa gamelle sont là. Nous avons transféré ces objets dans le nouveau camp, pour qu’il garde le même style", expliquait à TC Média Claude Lamarre, préposé à l’accueil du Club Odanak.
"C’est une partie de l’histoire de La Tuque qui rejoint maintenant des contes et légendes. Beaucoup de gens de la Tuque se souviendront de la fascinante histoire d’un couple alliant le monde moderne et le monde primitif, soit l’histoire d’amour de Kate et Siméon", peut-on lire dans un document qui présente le petit musée. Quittant la vie moderne après sa retraite de la CIP, Siméon Grenier se retrouve tout seul dans cet endroit isolé pour réaliser son rêve de prendre soin de ce territoire qu’il chérit depuis longtemps.
"C’est un chalet de bois rond, prévient M. Lamarre. Il n’y a rien de luxueux et c’est fait rough". Parfait pour représenter ce qu’était la vie à cet endroit à l’époque où a vécue Siméon Grenier.