Le maire souhaite un règlement rapide

RELATIONS DE TRAVAIL. Le maire de La Tuque, Normand Beaudoin, souhaite que le syndicat Unik et Rock Tenn puissent trouver rapidement un terrain d’entente face au conflit de travail qui a éclaté en fin de semaine.

Ceci, afin que ce conflit de travail ne s’éternise pas au détriment de l’économie latuquoise. «RockTenn a déposé de nouvelles offres à l’exécutif syndical en fin de semaine. J’encourage fortement le Syndicat Unik à discuter de ces offres avec ses membres pour qu’ils puissent se prononcer avant mercredi dans l’espoir que ce conflit se règle au plus vite », soutient M. Normand Beaudoin.

 

Selon le maire, la Haute-Mauricie a traversé avec panache la récession forestière qui frappe le Québec «grâce aux efforts et au travail acharné des gens de la région qui ont pris les bouchées doubles pour sauver les emplois». M. Beaudoin a dit espérer que ce conflit de travail n’anéantisse pas les efforts des dernières années pour préserver les emplois liés à la forêt dans la région.

 

« C’est toujours inquiétant pour un maire d’avoir à faire face à une grève ou un conflit de travail, surtout lorsqu’il s’agit du principal employeur de la ville. L’usine est le poumon économique de Ville de La Tuque. Personne ici ne souhaite que la situation s’éternise trop longtemps. C’est la deuxième fois que ça arrive en quatre ans et demi. J’espère que ce conflit va se régler rapidement, comme ce fût le cas en novembre 2010 », souligne M. Beaudoin.

 

Cela, d’autant plus que les autres syndicats ont conclu des ententes avec l’employeur, poursuit-il.

 

« Je sais qu’il y a beaucoup de citoyens et de commerçants inquiets. Les citoyens sont pris en otage d’une certaine façon quand ce genre de situation arrive, car tout le monde retient son souffle. Il ne faut pas paniquer. Les gens qui sont impliqués dans ce dossier, d’un côté comme de l’autre, sont des gens intelligents qui savent ce que représente cette usine pour notre économie. J’ai confiance en eux. Personnellement, je ne prends ni pour l’un ni pour l’autre, je veux juste que tout le monde retourne au travail le plus rapidement possible », conclut M. Beaudoin.