Laurianne Petiquay accède à la vice-présidence du Regroupement des Centres d’amitié autochtones
La directrice générale du Centre d’amitié autochtone de La Tuque (CAALT), Lauriane Petiquay vient d’être élue pour un mandat de deux ans au poste de vice-présidente du Regroupement des Centres d’amitié autochtones du Québec. Elle était déjà administratrice du regroupement, mais son accession à la vice-présidence l’enchante beaucoup puisque les défis sont nombreux.
Elle est reconnaissante envers la confiance manifestée par ses pairs.
En plus de la vice-présidence, elle hérite d’une place au sein du conseil exécutif du regroupement.
«C’est une grande famille. Le regroupement, c’est l’union qui fait la force et j’y crois vraiment beaucoup. Ce sont des valeurs que porte le mouvement», indique Mme Petiquay. À La Tuque, le CAALT a instauré de nombreux partenariats avec les écoles, le CIUSSS-MCQ, en plus d’instituer une table locale d’accessibilité pour les autochtones en milieu urbain qui regroupe de nombreux partenaires souhaitant améliorer leur accessibilité aux services et leurs conditions de vie.
Elle sera bien entourée, avec Philippe Meilleur, président et Edith Cloutier, secrétaire-trésorière, des gens à qui elle reconnait une solide expérience.
Elle apportera un peu de La Tuque dans son nouveau mandat : «À La Tuque, on travaille beaucoup avec les gens. Ce n’est pas toujours le cas dans d’autres villes».
Parmi les principaux défis qui attendent les administrateurs du regroupement, il y a celui de continuer de travailler sur la reconnaissance des Centres d’amitiés autochtone du Québec, puisque de l’avis de Mme Petiquay, du travail reste à accomplir.
«On parle beaucoup de la justice sociale, la sécurisation culturelle», remarque-t-elle. Dans les défis des prochains mois, il y a toujours l’accessibilité aux services que veulent défendre les centres d’amitié, souvent la porte d’entrée en première ligne pour les autochtones qui vivent en milieu urbain. À La Tuque, la clinique Acokan fait le pont entre le réseau de la santé et les membres qu’utilisent les services du CAALT. «Malheureusement, il n’y a pas de clinique dans tous les centres d’amitié», observe Laurianne Petiquay.
Quand on aborde la passion qu’elle a pour son métier, la directrice générale parle tout de suite de la différence que son équipe fait chez les gens, via les services offerts. «On est en première ligne, on est là pour les gens, pour les accompagner. On est témoin de ce qui leur arrive».
Mme Petiquay suit les traces de sa prédécesseure au sein de cet important regroupement : Christine Jean en avait entre autres occupé la présidence, de 2016 à 2018.
Le Regroupement des Centres d’amitiés autochtones du Québec a célébré l’année dernière son 50e anniversaire de fondation, au moment même où le CAALT soufflait 46 chandelles. Le premier a ouvert ses portes à Chibougamau, en 1969. Le Regroupement des Centres d’amitié autochtones compte plus de 150 employés, en tout.
Le regroupement des Centres d’amitié autochtones
- 11 centres en font partie :
- Chibougamau
- Joliette
- La Tuque
- Maniwaki
- Montréal
- Québec
- Roberval
- Senneterre
- Sept-Îles
- Trois-Rivières
- Val-d’Or