Lancement d’un rosier grimpant Félix Leclerc à La Tuque
C’est dans le cadre du mois de l’arbre et des forêts qu’à eu lieu le lancement le 23 mai dernier au Complexe culturel Félix-Leclerc d’un nouveau rosier grimpant, le Félix Leclerc, de la série des Artistes canadiens.
L’idée de nommer le rosier Félix Leclerc ne provient pas de Latuquois cette fois. C’est un concours initié par Agriculture et agroalimentaire Canada (AAC) auprès de 20 pépiniéristes canadiens partenaires qui a été réalisé. Dix noms parmi la cinquantaine d’artistes proposés ont été retenus. Félix Leclerc et Emily Carr ont été choisis. Ils symbolisent la dualité de notre pays constitué d’hommes et de femmes, de francophones et d’anglophones, de gens de l’est et de l’ouest. De plus, les deux artistes ont puisé leur inspiration dans la beauté de la nature.
La création du rosier Félix Leclerc est le fruit d’un partenariat de recherche entre AAC et un groupe de pépiniéristes canadiens, dont Phytoclone, une compagnie située à St-Étienne-des-Grès, spécialisée dans la culture en laboratoire. Ce procédé fourni des plants plus sains puisqu’ils sont développés en milieu stérile. Phytoclone développe le rosier Félix Leclerc pour l’est du Canada et pour l’exportation à l’étranger. « Je ne voyais pas d’autre endroit pour lancer le rosier Félix Leclerc que La Tuque, la ville natale de Félix, lance Frédérick Laforge de Phytoclone. Plus de 25 000 rosiers sont disponibles au Canada. Nous en avons fait 5000 pour le Québec et ils sont tous partis. Les gens pourront s’en procurer dans les centres jardinier. »
Les rosiers de la série des Artistes canadiens demandent une décennie de travail pour les mettre en marché. Trois années sont dédiées aux croisements, quatre à cinq à l’évaluation et deux à trois à la production et la propagation.