La ville propose un allégement pour cet été

RÈGLEMENT. Le conseil municipal a proposé un allégement sur la règlementation afin d’autoriser les propriétaires de chiens à se promener avec leur animal dans le secteur urbain de la piste cyclable.

Le tollé qui avait suivi l’adoption de ce règlement a fait en sorte que le conseil, dans un esprit de conciliation, a décidé de tenir un projet pilote durant l’été. «Les gens pourront promener leur chien dans le secteur urbain, c’est-à-dire là où la piste est à même la rue. Il sera interdit de le faire dans le secteur boisé, c’est-à-dire tout le nouveau secteur de la piste cyclable. Mais attention, les gens devront utiliser une laisse courte et ramasser les petits cadeaux de toutou», déclarait le maire Beaudoin à la foule qui s’était déplacée pour faire connaître son mécontentement.

Plusieurs individus ont pris la parole, défendant les chiens et jetant la pierre aux cyclistes qui ne seraient pas blancs comme neige aux dires de plusieurs. Les gens ont pu avoir la confirmation que les cadets policiers sur la piste cyclable et les employés étudiants dans le secteur urbain séviraient aussi les cyclistes qui seraient en infraction de vitesse ou qui circuleraient sur les trottoirs. «Quant aux écouteurs, ça relève du Code de la sécurité routière. Nous ne pouvons rien faire. Il ne faut pas oublier que la piste cyclable a été aménagée grâce à des subventions du Ministère des Transports en grande partie. La priorité est aux vélos», poursuivait-il.

La vétérinaire Melissa Blackburn a déposé sa pétition comprenant 800 signatures demandant l’autorisation d’avoir des chiens sur la piste cyclable. Elle a tenu à remercier le conseil de son ouverture d’esprit et s’est dite heureuse de la tournure des événements. Elle a d’ailleurs été applaudie.

Par ailleurs, la vétérinaire tenait à préciser qu’un parc à chien que plusieurs réclament ne se résume pas qu’à une clôture entourant un clos. «L’Association des Médecins vétérinaires du Québec dont je suis membre a dressé une liste de choses indispensables dans un parc à chiens. C’est plus complexe que de poser une clôture», précisait-elle. «Si je veux partir un parc à chien, seriez-vous intéressé par ce projet, M. le maire» demandait-elle en fin d’intervention. Le maire l’a invité à venir le rencontrer avec le directeur général pour en discuter. «Je suis heureux. C’est très constructif votre proposition, Mme Blackburn. J’aime ça», concluait-il.