La Tuque s’attend à accueillir davantage de bateaux cette année

NAVIGATION. La saison de la marina municipale de La Tuque ressemble beaucoup, jusqu’à présent, à celle de l’année dernière, en dépit d’une température peu collaboratrice en début d’été.

Selon Hélène Langlais, directrice des communications de Ville de La Tuque, en date du 26 juillet dernier, 114 bateaux avaient été enregistrés à la marina municipale, contre 117 l’an dernier.

On rapporte que tous ces bateaux représentent 205 personnes.

« On est très satisfait, car on a commencé avec une semaine de retard, en raison des inondations. Le niveau de l’eau était trop élevé pour placer les bouées», précise Mme Langlais.

L’an dernier, 306 embarcations avaient été recensées à la fin de la saison à la marina municipale. «C’était un record et on a bon espoir de le dépasser cette année».

Il y aurait de plus en plus de plaisanciers de La Tuque qui prendraient leur bateau, en partance de la marine municipale, pour naviguer vers le sud, ce qu’on observait moins par les années passées.

Une quarantaine de résidants ont cette possibilité actuellement. Ils ont la clé permettant de mettre leur embarcation à l’eau à la marina. Il n’existe pas de statistiques sur leur utilisation de la rivière Saint-Maurice, mais la municipalité pense qu’il y a encore davantage de gens qui utilisent la Saint-Maurice.

Les retombées

Il s’avère difficile de quantifier les retombées économiques du balisage de la rivière.

Patrick Moisan du restaurant le Boké ne peut attribuer formellement de présence sur sa terrasse ou à l’intérieur de son établissement aux plaisanciers. Les clients ne le disent pas nécessairement.

Son établissement offre un service de taxi aux plaisanciers qui souhaitent se rendre de la marina municipale au Boké. Ce service n’a pas encore été utilisé cette année. Il l’avait été quelques fois l’année dernière.

Le début d’été plus difficile au niveau de la température peut avoir contribué à ce qu’il y ait eu moins de gens. «Je ne sais pas si le fait d’avoir la marina nous aide, mais, chose certaine, ça ne nous nuit pas», témoigne le restaurateur, qui accueille favorablement tous les efforts qui peuvent être mis de l’avant pour attirer du tourisme.

Les gestionnaires d’établissement d’hébergement contactés par TC Media n’ont pas, non plus, remarqué de clients ayant mentionné qu’ils arrivaient du sud de la région, via les eaux de la rivière Saint-Maurice. «L’an dernier, on avait eu une dizaine de clients qui s’étaient présentés en disant qu’ils arrivaient de la marina municipale. Mais cette année, ce n’est pas encore arrivé», rapportait Chantal Boulianne, du Motel chez Marineau. L’été n’est toutefois pas terminé.

En plus des impacts touristiques souhaités, le maire Normand Beaudoin, n’a jamais caché son envie de voir s’ériger de nouvelles constructions le long des rives de la rivière Saint-Maurice. Cela créerait de l’achalandage pour les commerces de la ville en plus de générer de nouveaux revenus de taxes pour la municipalité.

Un reportage, présenté sur les ondes d’Ici Radio Canada sur le même sujet, faisait état que les plaisanciers souhaitent le maintien du balisage, puisque les bouées contribuent au sentiment de sécurité lorsqu’ils naviguent vers La Tuque.

Le balisage est effectué sur la rivière, sur une distance de 130 km grâce à une entente de cinq ans, qui prend fin au terme de la présente saison, entre les villes de La Tuque, Shawinigan et la MRC de Mékinac que. Sur les coûts d’opération annuels de 230 000 $, La Tuque contribue pour un montant de 130 000 $.