La Tuque quitte une rencontre avec Hydro-Québec

HYDRO.  Hydro-Québec avait invité Ville de La Tuque à une rencontre ayant pour but d’effectuer un suivi sur une autre réunion qui avait été tenue le 29 août dernier, et à la demande ville de La Tuque, et avec des représentants de la société d’État. La rencontre n’aura toutefois pas duré longtemps, les représentants de La Tuque l’ont quittée au bout de 30 minutes, n’ayant pas obtenu satisfaction face à leurs demandes relatives à la présence régulière de monteur de lignes. La qualité de service inadéquat, la communication et la longueur des délais d’intervention figurait parmi les préoccupations des élus de La Tuque. Alors qu’il savait que la présence constante de monteurs de ligne qui était envisagée, le maire, Pierre-David Tremblay, n’a pas assisté à la rencontre. En août, le maire Tremblay, avait réclamé la présence de monteurs de lignes en tout temps sur le territoire de sa municipalité. Hydro-Québec a confirmé à l’Écho La Tuque qu’un troisième monteur de lignes a été affecté pour La Tuque. «Les autres secteurs sont desservis par des équipes plus près comme Parent par les monteurs de Mont-Laurier et Opitciwan par ceux de Chibougamau», précise Élisabeth Gladu, porte-parole d’Hydro-Québec. «On demandait 100% de protection par rapport aux monteurs de ligne, c’est l’enjeu. Les présentations qui ont été effectuées (lors de la rencontre) portaient sur le climat. Le climat dérange, mais il n’y a pas que ça. Il y a des accidents, des délestages suite à des incendies. C’est le service, qu’on veut», a déploré M. Tremblay. «Les clients de La Tuque sont desservis comme les autres clients du Québec par les monteurs d’ Hydro-Québec 365 jours par années, 24 heures sur 24 heures. Il faut savoir qu’à l’extérieur des heures de travail, des monteurs sont de garde de manière à être aptes à travailler advenant une panne ou un appel 911. Les monteurs ne sont pas des premiers répondants comme des pompiers», a tenu à nuancer Mme Gladu. Une conférence de presse aura lieu la semaine prochaine, afin que la ville puisse préciser sa vision. Mme Gladu a précisé à l’Écho de La Tuque qu’en 2018, la durée des pannes pour La Tuque secteur La Croche, La Bostonnais et Lac-Édouard est comparable à celle des cinq dernières années ou à des secteurs qui sont dans les mêmes conditions, c’est-à-dire alimenté par de longues lignes qui traversent des secteurs résidentiels, agricoles et boisés.  «Les principales causes sont les événements climatiques ou des travaux de maintenance. La végétation demeure dans des secteurs densément boisés comme La Tuque la principale cause des pannes tant en situation climatique normale qu’en situation climatique exceptionnelle. À court terme, la ligne La Tuque 225 qui traverse le secteur de La Croche fera l’objet de travaux de déboisement. Les autres lignes ont été élaguées, déboisées et les arbres dangereux abattus entre 2015 et 2016 ou après les patrouilles post-rétablissement comme en juillet 2018», a-t-elle fait savoir. Par contre, elle ne cache pas que les statistiques concernant Lac-Édouard sont plus difficiles : le 2 juillet, une panne de 30 heures avait affecté le réseau. Ce secteur est au bout du réseau d’Hydro-Québec. Elle ajoute qu’une vigie est souvent de mise lorsque les conditions météo le demandent. «Pour ce qui est du délai d’intervention des appels 911, lors de situation de danger imminent, Hydro-Québec dispose des outils pour permettre aux premiers répondants d’intervenir rapidement. En aucun temps, la sécurité n’est compromise.  Lorsqu’il y a danger potentiel de risque qui met en danger la sécurité des personnes, les délais d’intervention des équipes sont adéquats considérant les particularités du territoire», poursuit Mme Gladu. Selon elle, il n’y a pas lieu de s’inquiéter pour le centre de santé : il est alimenté par deux lignes électriques et dispose de génératrices. Dans le cas de la station de pompage du site Vallières, une analyse a été effectuée. «On a revu la protection de la ligne et on va automatiser deux disjoncteurs». Cela viendra circonscrire encore davantage le secteur où il y aura une panne. Formation d’une Table d’informations et d’échanges Hydro-Québec a proposé la formation d’une Table d’informations et d’échanges, portant sur les projets et les activités ayant des impacts potentiels ou appréhendés. L’objectif : suivre leur évolution, assurer un partage des préoccupations et des enjeux de chacun et favoriser la recherche active de compromis, sans remettre en question les activités ou les projets.