La Tuque en sur 2019 : projections

ÉCONOMIE. L’année 2019 sera importante pour Ville de La Tuque et son agglomération. Novembre marquera déjà la moitié du mandat du conseil municipal actuel de Ville de La Tuque, élu à la fin 2017 Jusqu’ici, le conseil a travaillé à amenuiser les effets du manque à gagner de 1,9M$, fait valoir le maire, Pierre-David Tremblay. Avec une meilleure connaissance de la machine municipale, le conseil, formé en majorité de nouveaux membres, peut maintenant «travailler en efficacité». Ainsi, on verra la mise à niveau du Complexe culturel Félix-Leclerc, qui soufflera 20 bougies sur son gâteau d’anniversaire en décembre prochain.  «Notre complexe culturel et très fréquenté, avec plus de 37 000 passages par année. C’est important que ces développements-là se fassent, il faut que les gouvernements comprennent qu’on a besoin de subventions pour faire ces changements», fait-il remarquer. De nombreux dossiers économiques verront, si ce n’est pas leur aboutissement, des avancées significatives au cours des 12 prochains mois (voir autres textes). «On a arrêté la roue qui tournait dans un sens et on l’a repartie dans un autre sens», image M. Tremblay. Des années difficiles sur le plan budgétaire cèdent tranquillement le pas à une stabilité qu’on veut conserver. «On a fait des choix aussi. On garde notre station de ski en sachant qu’il y a des améliorations à y apporter chaque année. On a des pertes autant pour le ski que le colisée mais on ne lâche pas. On veut rendre ces endroits fonctionnels toute l’année. «On l’a vu avec le gala Desjardins, le gala de boxe et avec La Tuque haute en couleurs». La Tuque sera aussi une année importante en termes de ressources humaines. On devra négocier une nouvelle convention collective avec ses employés syndiqués, laquelle vient à échéance en juin. «On veut revoir la structure de l’organisation, ce sera un petit chantier (…) Il y avait une structure, mais je veux qu’on en adapte une qui ressemble plus aux années 2020, qui va davantage nous ressembler», indique Pierre-David Tremblay. Une structure qu’il veut plus efficace, plus près du citoyen. «Dans deux secteurs, les employés des travaux publics font le déneigement et ça va très bien, donne le maire à titre d’exemple. On a un bon hiver pour se tester, par contre». Les négociations Il voit les prochaines négociations de façon positive, même si on ne nage pas dans l’argent. «Je suis un éternel optimiste, mais ça va être en fonction de la capacité de payer. On va s’asseoir avec nos gens et leur expliquer la réalité. Si à l’intérieur de gains de productivité, on peut dégager de la marge de manœuvre, on va la garder (…) Ce qu’on va être capable de garder, on va le réinvestir avec nos employés. L’idée n’est pas de faire de l’argent avec ça, mais d’être efficace. Je veux qu’on donne les services auxquels les gens sont en droit de s’attendre», propose M. Tremblay, qui prône de meilleurs suivis et une plus grande proximité envers les citoyens. «Nous avons encore des employés qui travaillent six mois par année alors qu’on en aurait peut-être besoin 12 mois. Pourquoi ne peuvent-il pas être récupérés pour travailler ailleurs ? On ne veut pas les mettre à pied, ils peuvent donner un coup de main dans les parcs, il y a toutes sortes de travaux», avance également Pierre-David Tremblay, qui pense que le fait de conserver les employés éviterait les perpétuelles formations de nouveau personnel et assurerait davantage de gains de productivité.