La survie de Parent menacée?

EMPLOI. Selon le conseil d’agglomération, la fermeture de l’usine de Parent entraînerait d’importantes pertes d’emplois, ce qui menace la survie même de l’ancien village fusionné à Ville de La Tuque.

« La Mauricie a besoin des emplois liés à l’exploitation forestière. Nous avons assez perdu d’emplois manufacturiers ces dernières années. C’est nous qui devons vivre avec les inconvénients, c’est donc à nous d’en retirer un maximum de bénéfices. Ils vont essayer de nous faire avaler la pilule en disant que ce plan va permettre de consolider les emplois de l’usine de Rivière-aux-Rats. Ce n’est pas assez. Nous avons perdu deux usines de sciage à La Tuque depuis la crise forestière, pas question d’en perdre une troisième», indique le maire Normand Beaudoin.

«Nous avons assez donné, poursuit-t-il. Tout comme la Mauricie a assez donné. C’est notre devoir de se battre pour garder nos emplois chez nous et nous sommes déjà allés chercher l’appui des autres municipalités par l’entremise de la Conférence régionale des élus de la Mauricie qui a adopté jeudi dernier une résolution dans le même sens que nous. Si c’était le contraire et qu’on voulait prendre le bois du Lac-Saint-Jean pour le transformer à La Tuque, c’est certain que les gens du Lac-Saint-Jean ne se laisseraient pas faire. Nous montrons au gouvernement que nous sommes solidaires de Parent jusqu’à Trois-Rivières».

 

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