La SADC : une grande fierté pour ce renouveau économique

ÉCONOMIE . La SADC du Haut-St-Maurice poursuivra son implication dans de nombreux projets régionaux en 2015. Sa directrice générale, Chantal Fortin, a rappelé que l’organisme n’assure pas que de l’aide financière aux entrepreneurs, mais s’implique aussi dans bon nombre de projets d’intérêt régional. C’est l’essence même de la mission de la SADC. «Oui, le commerce de détail, on le supporte, mais on va aussi vers d’autres créneaux, comme la biomasse forestière. Et avec nos budgets de développement local, on apporte de l’aide à des projets comme la prospection minière. C’est le futur de La Tuque au niveau de la diversification économique», indique Chantal Fortin. Voilà pourquoi la SADC va financer des formations sur la prospection minière ou sur d’autres aspects visant à diversifier encore davantage l’économie de la région. La SADC du Haut-St-Maurice a investi, en 2014, plus de 38 000 $ dans les projets de développement local. Les Jeudis Centre-Ville, le salon des commerçants, le symposium forestier, la formation sur la prospection minière, la Corporation du parc des Trois Sœurs sont quelques-uns des 13 projets qui ont bénéficié d’une forme de financement provenant de la SADC.

Une année de transition

Nul ne pouvait prétendre, au début de 2014, que des turbulences allaient frapper les municipalités et les organismes de développement économique, dans une opération de redressement budgétaire imposée par le gouvernement du Québec.

Cela n’a pas affecté la SADC, qui, elle, est sous juridiction fédérale. Sa directrice générale, Chantal Fortin, regarde aller les compressions budgétaires et souhaite que le milieu n’en soit pas trop affecté. «2015 sera une année de transition», tranche-t-elle. Transition, parce qu’on ne sait pas trop sur quel pied danser en cette période de compressions budgétaires imposées aux municipalités et dans des organismes comme le CLD.

Une relève d’entreprise présente

Chantal Fortin affirme que les montants d’aide financière versés aux entreprises de La Tuque sont relativement les mêmes, bon an mal an. Depuis 3 ou 4 ans, le portefeuille de la SADC s’oriente beaucoup vers la relève d’entreprise, constate Chantal Fortin. «Il y en a des démarrages d’entreprises, mais moins qu’avant. On remarque beaucoup d’entrepreneurs qui assurent la relève d’entreprises. On voit beaucoup de relève, et je suis contente de voir ça, pour garder nos services à La Tuque», explique-t-elle. La librairie ABC, M. Lemieux La Tuque sont deux récents exemples parmi les entreprises qui sont demeurées en action grâce à des employés qui s’en sont porté acquéreurs.