La piscine municipale ferme deux fois : pas évident de trouver des sauveteurs

PISCINE.  Au cours des dernières semaines, la piscine municipale du parc St-Eugène a dû fermer à deux reprises par manque de personnel. La pénurie de main-d’œuvre frappe La Tuque au point où c’est difficile de dénicher des sauveteurs pour assurer la sécurité des baigneurs. Pour opérer une piscine publique, la Ville doit compter sur un sauveteur national de 17 ans et plus, puis sur un assistant sauveteur, de 15 ans et plus. Puisque plusieurs étudiants quittent tôt pour les études à l’extérieur, chaque année, Ville de La Tuque vit la même problématique en août. Il arrive qu’on ferme la piscine à ce temps-ci de l’été, par manque de sauveteurs, sauf que s’il fait moins chaud, ça fait moins de vagues. Outre la ville, deux campings privés ont également besoin de sauveteurs. Une politique salariale permet de leur offrir des salaires avantageux. Malgré tout, un sauveteur est récemment passé aux mains d’un camping. «Le recrutement a été plus difficile cette année, tout le monde voulait de la main d’œuvre étudiante», relève le directeur général de La Tuque, Marco Lethiecq. «Depuis plusieurs années, on offre les cours de sauveteurs, assistants, médailles de bronze, croix de bronze et sauveteur national. On a une personne qualifiée pour donner ces cours-là», souligne Estelle Paulhus, directrice du service des loisirs et de la culture de ville de La Tuque. La majorité de l’achalandage de la piscine va selon l’horaire du camp de jour. Quand celui-ci se termine, la piscine cesse généralement ses opérations peu après. Les gens qui vivent près du centre-ville, qui n’ont pas de piscine, constituent aussi une bonne partie de la clientèle de la piscine du parc St-Eugène. La ville faisait état d’un bassin potentiel de 16 sauveteurs à La Tuque, mais ils ne sont pas tous encore actifs. Toutefois, les jeux d’eau sont toujours en opération afin de permettre à tout le monde se rafraîchir par de chaudes journées d’été. Les retraités, la solution ? «Les personnes retraitées qui ont leur carte de sauveteur national et qui auraient du temps à donner sont les bienvenues», propose M. Lethiecq. Évidemment, elles doivent détenir toutes les certifications, mais elles peuvent représenter une excellente alternative, même pour une plage de quelques heures par jour. Les personnes intéressées peuvent contacter Estelle Paulhus, à Ville de La Tuque. Les brigadiers Il n’y a pas que pour les surveillants des piscines qu’on a vu la difficulté à recruter. C’est sensiblement la même chose pour les brigadiers scolaires, ces personnes qui font traverser les enfants sur des rues achalandées, aux entrées et aux sorties des classes. Les gens que ça intéresse peuvent contacter le responsable, soit directeur du service des incendies, Serge Buisson.