La Pécheresse : du rêve à la réalité
INNOVATION. Les deux propriétaires de la nouvelle microbrasserie La Pécheresse, Marc-André Ayotte et Michael Martineau se préparent à vivre leur rêve à fond.
Leur projet de microbrasserie est en train de se réaliser. Cela se concrétise un peu plus à chaque étape, à commencer par la réception des six cuves qui serviront à la préparation des bières de la microbrasserie.
Arrivées tout droit de l’Oregon, elles ont été amenées dans leur local de la rue St-Zéphirin, là où logeait jadis le restaurant chez Ti-Croc. Elles seront bientôt branchées et mises en opération. Les prochaines étapes seront déterminantes : l’arrimage d’un système de refroidissement au glycol, la certification des bières dans un laboratoire extérieur et l’obtention tant attendue d’un permis de brasseur précéderont l’arrivée des produits la Pécheresse sur les tablettes des épiceries et dépanneurs qui manifestent déjà de l’intérêt.
Également, les deux jeunes hommes ont suivi une formation «Microbrasserie 360», sur l’élaboration d’un projet de microbrasserie, pour que rien ne soit laissé au hasard.
Espace dégustation
Leur promesse : faire découvrir de nouvelles saveurs aux gens de la région. La Pécheresse offrira un espace de dégustation qui sera opéré sous la formule d’un pub d’une cinquantaine de places, ouvert les jeudis, vendredis et samedis. «Ce n’est pas juste une place où tu vas pour acheter des bières», promet M. Ayotte. Celui-ci perçoit une belle opportunité pour la clientèle de pouvoir discuter directement avec les brasseurs puisque seuls les produits de la Pécheresse pourront y être consommés.
Ils ont eu la chance de pouvoir s’installer dans un lieu où il y avait auparavant un petit bar. «C’était déjà aménagé pour des services alimentaires, avec deux chambres froides notamment. Le local était idéal pour nous», observent-ils.
Ententes avec des entreprises locales
«Les commerces nous accueillent à bras ouverts, ils ont hâte de vendre nos produits», laissent entendre les deux brasseurs.
Rien n’est encore ficelé du côté des pourvoiries de la région, mais les deux promoteurs décèlent déjà une bonne ouverture chez plusieurs d’entre elles. «Il n’y a pas encore de contrat signé, mais les pourvoiries sont ouvertes à offrir notre produit».