La Fraternité Don Bosco voit le jour

ÉGLISE.  Le projet de l’église St-Jean-Bosco a donné lieu à la création d’un organisme à but non lucratif qui aura le mandat de gérer les prochaines étapes. «Nous avons eu un référendum (le 11 avril) et 20 personnes ont participé. La moitié ont donné leurs noms pour s’impliquer », débute Rachel Fluet, promotrice. On sait que l’équipe de marguilliers a donné jusqu’à la fin août pour préparer un projet à l’intérieur de l’église Saint-Jean-Bosco. La municipalité ne souhaite toutefois pas s’y impliquer financièrement. Mme Fluet a appris en cours d’assemblée, le 11 avril, que le sous-sol de l’église n’était plus assuré par la paroisse, pour économiser. «Pour être assuré, il fallait former un organisme à but non lucratif. Nous l’avons fait», annonce-t-elle. Ainsi est née la fraternité Don Bosco. La dizaine de bénévoles a commencé à travailler pour aménager le sous-sol de l’église. La date ouverture du centre sera connue sous peu, au début du mois de juin. Elle espère que la municipalité exemptera son organisme des taxes municipales. «Pour être exempt de taxes, on remplit toutes les conditions de la Commission municipale, mais la municipalité peut s’opposer», apporte Rachel Fluet. Le terrain de l’église St-Jean Bosco est très grand. Selon le projet, on retrouverait au sous-sol un casse-croûte, un marché aux puces, un emplacement dédié à l’artisanat, des ateliers, un coin lecture, une bibliothèque, avec des lectures interactives pour les enfants. Le projet vise aussi un marché public à l’extérieur, en été. Des mariages civils, selon une formule clé en main, seraient célébrés dans l’église. Une campagne de financement a récemment permis d’amasser 546$. Portes ouvertes Samedi, de 13h à 16h, une porte ouverte aura lieu au sous-sol de l’église Saint-Jean-Bosco. «On demande aux gens de nous amener de la vaisselle, des livres, des jouets, ce qu’ils ont, qui ne servent plus et qui est encore bon. Ils peuvent aussi nous amener des bouteilles, des canettes, c’est un moyen de financement pour nous», poursuit Rachel Fluet.