La communauté entrepreneuriale lance son plan d’action 2018-2021
ENTREPRENDRE. À l’occasion d’un déjeuner, la communauté entrepreneuriale du Haut-Saint-Maurice a lancé son nouveau plan d’action 2018-2021, élaboré à partir d’une étude effectuée en et 2018 sur l’entrepreneuriat, puis en fonction des priorités d’action soulevée lors d’une activité de concertation organisée par la Communauté entrepreneuriale en novembre.
Le travail se poursuit donc pour la Communauté entrepreneuriale pour les prochaines années avec de grands objectifs.
Des initiatives jusqu’en 2021
De nombreuses initiatives ont déjà été mises de l’avant pendant la dernière année. Parmi elles, la grande journée des petits entrepreneurs, la soirée entrepreneuriale Sur les traces du loup, le défi OSEntreprendre, de même que la mise en ligne du site de Choisir La Tuque avec une section sur l’entrepreneuriat.
Jusqu’à mars 2021, une multitude d’initiatives seront entreprises touchant les écoles, le milieu sociocommunautaire, les volets familial et économique.
«La communauté entrepreneuriale, c’est un travail d’équipe qui nous amène non seulement à collaborer, mais aussi retenir d’autant plus au courant des besoins du milieu et créer des ponts entre différents acteurs qui au quotidien, on peut être moins d’opportunité d’agir en partenariat. Entreprendre, intraprendre et s’entreprendre, ce sont des termes qui peuvent rejoindre à la fois un promoteur, un employé, un étudiant, un intervenant dans une organisation tout comme le citoyen qui souhaite se mettre en action. Au final, nous voulons que le Haut-Saint-Maurice soit créatif, où chacun a son rôle à jouer, selon ses intérêts et en fonction de ses moyens», a dit Julie Noël, conseillère au développement économique du Service de développement économique et forestier de La Tuque. Un nouveau logo a aussi été créé.
Les Atikamekw font partie de la solution
Le grand chef du Conseil de la nation atikamekw (CNA), Constant Awashish, a livré un discours fort convaincant à l’occasion du déjeuner de présentation du plan d’action, plaidant pour la valorisation de l’employabilité autochtone. «Ils se sont fait mettre dans des réserves, mais au bout de la ligne, qu’est-ce que ça a donné ? Ça a créé des problèmes sociaux dans les communautés, un manque d’estime de soi (…) Il y a beaucoup de choses qu’on peut faire pour leur faire sentir qu’ils font partie de la «game», qu’ils sont importants pour le développement économique, de la relève des petites entreprises, des emplois. C’est là-dessus qu’il faut travailler», a-t-il martelé. Il a rappelé que 70 % de la population atikamekw est plus jeune que lui.
«On parle de manque de main-d’œuvre, de relève dans les entreprises, la solution est là (…) On avance tranquillement. On va faire partie de la communauté entrepreneuriale. D’ailleurs le Conseil de la nation atikamekw est partenaire dans cette nouvelle aventure», a soutenu le Grand Chef, qui entend travailler pour guider les Atikamekw «dans cette prospérité qu’on essaie de créer». La Corporation de développement économique Nikanik s’est aussi jointe à la communauté entrepreneuriale.
«Quand on investit dans les Premières nations, il y a une richesse globale qui est créée», insiste M. Awashish.
Nouvelle coordonnatrice
La nouvelle coordonnatrice de la Communauté entrepreneuriale a été présentée aux partenaires. Il s’agit de Béatrice Roy-Prince, qui agit depuis peu à titre d’agente de développement et de communication à la SADC du Haut Saint-Maurice. C’est d’ailleurs cet organisme qui chapeaute le regroupement.