La camerise : le fruit idéal
CULTURE. La culture de la camerise est en émergence partout au Québec. Le camerisier ou chèvrefeuille bleu est particulièrement bien adapté pour les cultures nordiques puisqu’il peut résister à des températures allant jusqu’à – 50 degrés Celsius.
Il a cette faculté de demeurer en dormance même lorsque des températures plus douces arrivent en milieu d’hiver. De plus, l’arbuste fruitier résiste à une température de -7 degrés s’il est en fleurs, ce qui lui confère un net avantage sur le bleuet qui lui, ne peut supporter le gel lorsqu’il est en fleurs. Il s’adapte bien à un sol argileux autant qu’à un sol sablonneux.
Le retour à la terre pour le Beaupré et St-Louis
Alex Beaupré St-Louis : la relève sur la terre familiale
Les fruits à maturité présentent un goût unique se situant entre le bleuet, la framboise et la mûre. La transformation du fruit est encore peu développée, mais tout de même en voie de l’être davantage grâce au dynamisme de plusieurs producteurs. D’aucuns en font une liqueur alcoolisée, d’autres en font une pâte à cuisiner ou des confitures. Elle est excellente en tarte et en gâteau, tout comme le bleuet.
On sait que la camerise contient jusqu’à 90 mg de vitamine C dans une portion de 100 grammes et 102 mg de vitamine B, en plus d’être un antioxydant plus puissant que le bleuet. C’est donc sans contredit un aliment santé. On sait aussi que le rendement par plant est très intéressant, pouvant même atteindre 2 kilos de fruits par plant.
Le superfruit explose : au Québec, il se cultivait 120 000 plants de camerises, en 2012. Cette année, on pense bien atteindre le million de plants.