La Bostonnais tente de trouver du personnel

MUNICIPAL Le Conseil municipal de la bostonnais s’est réuni pour son assemblée du mois de mai pendant laquelle il a été question d’embauche, après la démission de la secrétaire, de l’inspecteur et de la directrice générale, le 20 avril.

Les élus ont adopté des résolutions pour l’embauche temporaire d’un ouvrier municipal, de celle d’un ouvrier à temps partiel et ont aussi recruté la firme Guilbert Urbanisme afin de pallier l’absence d’un inspecteur municipal.

L’embauche a été rendue nécessaire en raison de la démission de l’inspecteur municipal, le 20 avril dernier.

Selon la résolution lue par la mairesse, Renée Ouellette, la représentante de la firme a fait une très bonne impression au conseil. La municipalité a acheté un bloc de 100 heures pour un montant de 10 000$, renouvelable, au besoin. La firme sera en mesure d’émettre des permis de construction.

« En globalité, ça va nous coûter moins cher qu’un inspecteur à temps plein », estime le conseiller François Baugée.

Il n’y a pas d’employé dans les locaux de la municipalité de La Bostonnais, mais la mairesse s’y rend deux matins par semaine. « Je sers les gens, je fais les taxes, je leur donne des sacs de recyclage, je réponds au téléphone, j’essaie de prendre les messages téléphoniques (…) Les gens peuvent payer leurs taxes par internet ou par chèque, qu’ils nous envoient au bureau », fait-elle savoir. On ne peut pas compter sur l’aide de conseillers municipaux même s’ils voulaient aider quotidiennement aux opérations de la municipalité, ceux-ci expliquant que leur code d’éthique leur interdit de le faire. La municipalité a aussi publié. une offre d’emploi pour une secrétaire.

« Je me demande si c’est tous nos employés  ou bien ce n’est pas toi le problème. Quand on parle avec des gens, il y a beaucoup de citoyens qui se posent des questions », lui a lancé le citoyen Clermont Ricard abordant l’important roulement de personnel. Ce à quoi la mairesse a répondu que ce n’était pas l’occasion de faire son procès : « Ça ne marchait pas avant que je sois maire, alors je ne vois pas pourquoi c’est moi le problème ».

Si l’ambiance est encore tendue au conseil, La Bostonnais n’a toujours pas l’intention de se fusionner avec Ville de La Tuque, réitère Renée Ouellette : « On n’est pas gros, mais on est quand même là et on essaie de tenir le fort ».

Rang Sud-est

Les craintes sont toujours présentes face à la circulation de véhicules lourds dans le Rang Sud-est de la municipalité de La Bostonnais.

L’aspect de la quiétude, mais surtout de la sécurité des citoyens ont été évoqués par les citoyens, devant le fait que le rang n’a pas été conçu pour un important volume de transport lourd.

« On est 400 citoyens qui paient pour l’entretien du rang qui est en macadam et non en asphalte. Si ça transporte de 4h le matin à 4h le soir minimum, ils vont nous défaire ça et c’est encore nous qui allons payer. Pourquoi on ne pousse pas ça pour que ça s’en aille par les bleuetières, vers le lac Édouard », demandait un citoyen, lors de la période de questions. Il y a plusieurs années que La Bostonnais identifie cette option comme la meilleure.

Salon la mairesse, le prochain chantier prévoyant du transport lourd aurait lieu à l’hiver 2022 2023.

La municipalité n’a pas l’intention de laisser aller les choses, elle qui espère que les résidents se mobiliseront. « Ce que je souhaite, c’est que le conseil se mobilise et qu’on se mette ensemble pour trouver des solutions pour aider la cause (…) En conseil, on a plus d’idée que tout seul », lance Renée Ouellette.

Démolition de l’hôtel de ville

Au cours de l’assemblée, on a appris que c’est le 24 mai prochain que l’ancien hôtel de ville de La Bostonnais sera démoli.

Le conseil devra retenir les services d’une firme privée afin d’évaluer les soumissions qui seront reçues pour la reconstruction de l’hôtel de ville.

« On n’avait pas le droit d’aller par nous-mêmes, d’aller voir les soumissionnaires. C’est une firme privée qui va nous guider pour y aller. C’est sûr qu’il y a des frais à cela, mais ça nous blinde mur à mur, tout le monde », a expliqué le conseiller Guy Laplante. Le conseil se réunira en assemblée extraordinaire, avant la fin de la semaine pour faire avancer le dossier le plus rapidement possible.

Dans la salle, des citoyens ont fait savoir qu’ils trouvaient longs les délais menant à la reconstruction du nouvel hôtel de ville. « On avait deux ans d’assurances, on est rendu à un an dans pas long », fait remarquer un citoyen.

Un comité d’élus et de citoyens a été formé afin d’établir les bases de ce qu’on souhaite comme nouveau bâtiment. Rappelons que l’hôtel de ville de la municipalité a été détruit par un incendie, en août dernier.

Mise en demeure

Le Conseil mettra en demeure l’ancien conseiller François Descarreaux, pour lui réclamer des allocations de dépenses et la rémunération que la municipalité lui a versées entre avril et novembre 2021. Ainsi, la municipalité tentera de récupérer un montant de 277,33$ par mois, pour une période de 7 mois (1931,41). M. Descarreaux avait plaidé coupable à une accusation de voies de fait portées à l’endroit d’un autre conseiller municipal, mais il avait recu une absolution conditionnelle de la Cour.

Panneau

La vieille affiche Dragaz à la jonction de la rue de l’Église et de la route 155 sera bientôt chose du passé. On affectera 11 440$ pour l’achat d’une nouvelle enseigne aux couleurs de la municipalité.  L’argent sera puisé dans une enveloppe déjà prévue pour l’aménagement du parc Ducharme. Il y a longtemps que l’essence n’est plus vendue dans l’ancien dépanneur qui a été démoli, rappelons-le, il y a quelques mois.