Journée de stérilisation animale chez Méliblack
ANIMAUX. Le 24 février prochain sera la journée nationale de la stérilisation animale au Québec. La Tuque ne fait pas exception : la clinique vétérinaire Méliblack de Mélissa Blackburn y participera.
Les gens qui ont des animaux errants, particulièrement des chats, dans leur voisinage sont invités à prendre rendez-vous afin de les faire stériliser tout à fait gratuitement.
Chaque année, à La Tuque, la fourrière municipale doit euthanasier plus de 200 animaux, chiens et chats. Il s’agit d’animaux abandonnés par le propriétaire ou encore de descendants d’animaux errants qui n’ont pas de propriétaire. Chaque année, au Québec, soutient l’Association des médecins vétérinaires du Québec, des dizaines de milliers de chats et de chiens naissent sans avoir de foyer. Ils doivent être euthanasiés. Selon l’Association, la stérilisation fait donc partie de la solution.
Étant donné que la saison du printemps est la plus propice à la reproduction des animaux comme les chiens et les chats, ce dernier mardi de février a donc été ciblé pour cette opération menée à la grandeur du Québec.
La vétérinaire et propriétaire de la clinique Méliblack, Melissa Blackburn, en plus de trois techniciens, avoue qu’ils ne chômeront pas en cette journée. Ils seront à pied d’œuvre afin de stériliser les animaux. Leur objectif est de stériliser une quinzaine d’animaux en tout.
Également, selon cette dernière, les vétérinaires souhaiteraient beaucoup voir les conseils municipaux prendre position en obligeant les propriétaires d’animaux à les faire stériliser automatiquement dès leur acquisition. Cela pourrait enrayer un problème de surpopulation animale et d’animaux errants dans les municipalités. Tristement, on note une tendance chez certains propriétaires d’animaux à les laisser dehors lorsqu’ils n’en veulent plus ou lorsqu’ils déménagent.
Une prolifération étonnante
Selon les statistiques fournies par Dr Blackburn, après une gestation de 52 à 65 jours, un couple de chats donnera naissance en première année, à trois portées et 12 chatons au total. La seconde année, il y aurait une possibilité de 144 chats. La troisième année, ce nombre passerait à 1728. Si tout ce beau monde se reproduit, la quatrième année, la possibilité totale de prolifération serait de 20 736 chats. Des chiffres qui portent à penser que la stérilisation est sans équivoque la solution.
Tous les détails au www.sterilisationanimalequebec.info