Jeunesse en santé : des anges qui veillent à redonner la santé à nos enfants
SANTÉ. Il y a quelques années, Michel et Sophie (noms fictifs), un jeune couple de La Tuque, réalisait son rêve de fonder une belle famille. Ayant deux bons emplois, le couple en était arrivé là dans sa vie. Mais la vie réserve parfois des surprises, bonnes ou mauvaises. À la naissance, on remarque un problème au visage du premier enfant du couple. Sans entrer dans tous les détails, le grain de beauté les inquiétait au point où ils craignaient qu’il finisse par conduire à un cancer. Fort heureusement, les tests ne confirmeront pas cette éventualité. Mais il fallait quand même procéder à une intervention chirurgicale. En fait, l’enfant en a eu trois, à l’hôpital Sainte-Justine de Montréal. Fort heureusement, il s’agissait de chirurgies d’un jour, ce qui permet à l’enfant de revenir plus vite dans son milieu naturel. Puis, veut, veut pas, cela amoindrit aussi les frais pour les parents qui perdent une journée de travail. L’enfant se porte à merveille aujourd’hui, mais Jeunesse en santé a été d’une aide capitale. C’est lors de rendez-vous à l’hôpital de La Tuque qu’une infirmière a parlé au couple de l’aide apportée par Jeunesse en santé. Michet et Sophie n’ont d’abord pas voulu tout de suite en profiter, conscients qu’ils gagnent très bien leur vie. «L’infirmière nous a dit : peu importe votre situation financière, le but est d’aider les familles d’ici», rapportent-ils. Quand on a moins de frais de transport et de frais de repas à payer, on part un peu plus tranquille et on se concentre davantage sur le petit être qui a besoin de soins. Là ne s’arrête pas le lien du couple avec Jeunesse en Santé. Né prématurément, leur plus jeune enfant a éprouvé d’importants problèmes respiratoires à la naissance, qui le menaçaient. À peine arrivé au monde, il a été immédiatement transféré au CHUL de Québec aux soins intensifs, en néonatalité, branché de partout à des appareils, pour lui permettre de respirer un peu plus normalement. Le nouveau-né y a passé trois jours et on l’a ensuite dirigé vers le CHRTR de Trois-Rivières pour une semaine. Le couple voulait se rapprocher un peu de La Tuque, tout en continuant d’assurer des soins optimaux à son enfant. Mais cette fois-ci, ils savaient que Jeunesse en santé était derrière eux. «On a pu donner toute notre énergie, tout notre amour à notre enfant au lieu de penser aux dépenses. On était dans un meilleur état d’esprit, en arrivant à Trois-Rivières et on dirait que ça, ils le sentent (les enfants). Il a vite remonté la pente et aujourd’hui, c’est notre plus tannant. Il n’a gardé aucune séquelle», mentionne Michel. Le couple a un peu été habité par le syndrome de l’imposteur, la première fois où il a accepté de l’aide provenant de Jeunesse en santé pour les aider à redonner la santé à leur enfant. Mais il ne le faut pas. Tout le monde peut y avoir droit. Sophie et Michel se font maintenant un devoir d’être les ambassadeurs du service de raccompagnement : quand des amis participent à des partys de bureau, ils les invitent à utiliser ce service, puisque leurs enfants et eux-mêmes en ont profité. Une façon de retourner l’ascenseur à cet organisme de bienfaisance. «L’hôpital de La Tuque fait des pieds et des mains pour assurer les meilleurs soins aux enfants», assure Michel. Mais les ressources et les équipements spécialisés ne peuvent pas tous être disponibles dans une petite région comme La Tuque. Voilà où Jeunesse en santé prend toute sa raison d’être. Le plus beau dans tout ça : pratiquement aucun bénévole de Jeunesse en santé ne sait qui a bénéficié de l’aide accordée. On voit qu’ils le font pour la cause, simplement pour ça. Chose certaine, ces événements de la vie permettent de voir la chance de vivre à La Tuque. Même si on n’a pas accès à tous les services médicaux spécialisés, la solidarité toute Latuquoise, elle, est bien présente. Le 9e bonspiel au profit de jeunesse en santé sera présenté du 21 au 28 janvier sur les glaces du Club de curling de La Tuque.
Ils ne remboursent pas 100% des dépenses. Mais c’est un dédommagement qui nous évite de nous casser la tête – Le couple qui a bénéficié de l’aide de Jeunesse en santé