«J’ai eu mon Eurêka !»

Alex Beaupré-St-Louis a étudié la mécanique et l’animation 3D avant de revenir sur la terre familiale pour la cultiver, ces derniers mois. Il a découvert que c’est ce qu’il rêve finalement de faire. «J’ai eu mon Eurêka !» plaisante-t-il. Le travail manuel l’attire, tout comme le développement d’une entreprise familiale.

Comment voit-il le projet de camerisière dans quelques années ? « Avec beaucoup d’expansion», dit-il du tac au tac. Si physiquement, le travail manuel est ardu, il apporte une satisfaction incroyable, même quand, en période de pointe, il doit y consacrer plus de 12 heures par jour.

Le projet de culture de la camerise

 

Mais quel est ce fruit ?

Comme Laurent St-Louis, Francine Beaupré s’est dit « j’embarque et je le fais pour eux (les enfants)». Elle vit, elle aussi, une belle histoire de passion avec la terre.

Ainsi, avec autant de nouveaux projets, la camerisière familiale, d’une superficie d’un hectare et demi, sera d’être cultivée par une troisième génération de St-Louis.

Se diversifier

Si la camerise représente l’avenir de l’entreprise familiale, on ne met pas tous les oeufs dans le même panier. Le paillis, certains champignons, de même que des ruches pour la pollinisation, comptent parmi les éléments qu’Alex Beaupré St-Louis identifie aussi comme porteurs d’avenir. À écouter parler Francine Beaupré, on devine facilement qu’elle rêve de goûter le fruit dans les yogourts, les smooties et plusieurs recettes courantes. On en fait déjà du vin, des camerises déshydratées, de la confiture, des coulis et même de la relish et des marinades. Le fruit est tellement nouveau que cette ancienne journaliste fait même remarquer que des logiciels de correction indiquent une faute lorsque l’on tape le mot «camerise» !