Investissement pour une route d’accès à Obedjiwan
La ministre des Transports, ministre responsable de la région de la Mauricie et députée de Laviolette, Julie Boulet, a annoncé vendredi dernier des investissements de plus d’un million de dollars consacrés à la route d’accès à la communauté d’Obedjiwan.
Les efforts seront dirigés vers le concassage avec l’octroi d’un contrat évalué à 800 000 $. Cet automne, 75 000 tonnes métriques de concassé seront préparées et 25 000 tonnes l’an prochain. Aussi, au cours des prochains mois, des travaux de creusage de fossés, de débroussaillage et de remplacement de ponceaux estimés à 100 000 $ permettront d’améliorer la sécurité de cet unique lien terrestre donnant accès à la communauté. «Cette nouvelle découle directement de l’annonce que j’ai faite, en mai dernier, à l’effet qu’un décret habilite désormais le ministère des Transports à intervenir sur neuf chemins d’accès à des communautés autochtones du Québec, dont celle d’Obedjiwan. Ces routes étaient auparavant sous la responsabilité du ministère des Ressources naturelles et de la Faune», a expliqué la ministre.
Quant à la réfection complète de la route, la ministre a profité de sa visite pour signer une entente pour la préparation d’une étude d’avant-projet, une étape essentielle à franchir en vue de ces travaux d’envergure. Également signée par le Chef du Conseil des Atikamekw d’Opitciwan, M. Paul Méquish, l’entente vient confirmer la contribution du Ministère au financement de l’étude. À cet effet, le ministère des Transports (MTQ), le Conseil des Atikamekw d’Opitciwan et le ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien (MAINC) ont convenu d’un partage de financement. Le MTQ participera à 50 % du coût de l’étude, pour un montant maximal de 375 000 $. Le MAINC financera 40 % du coût alors que la communauté y participera pour un montant équivalant à 10 %. «Plusieurs interventions ponctuelles pour améliorer la sécurité de la route ont été déjà réalisées par le Ministère, en plus de certaines aides financières accordées. Nous voulions toutefois faire davantage. Les travaux entrepris cet automne et la contribution à l’étude d’avant-projet s’inscrivent dans cette volonté», de conclure madame Boulet.