Interdiction de feux à ciel ouvert, qu’en est-il ?

Bon nombre de personnes se demandent s’ils sont touchés par l’interdiction de la SOPFEU de faire des feux à ciel ouvert en forêt ou à proximité de celle-ci, entrée en vigueur à 8h ce matin. Voici un petit rappel qui pourra les éclairer.

Par exemple, les gens qui font un feu dans un foyer muni de pare étincelle ne sont pas touchés par l’interdiction. «Ce n’est pas considéré comme étant un feu à ciel ouvert», précise Josée Poitras, agente à la prévention et à l’information à la SOPFEU.

Les foyers qu’on peut se procurer dans les quincailleries permettent une protection, car ils respectent les normes. Même les personnes qui se font un aménagement artisanal, dont la grille a des espaces de moins d’un centimètre, peuvent être tranquilles : ce n’est pas considéré comme étant un feu à ciel ouvert.

«Si on est dans une zone urbaine à l’intérieur de la ville de La Tuque, ce n’est pas considéré comme étant à l’intérieur de la forêt», ajoute Mme Poitras. «Il faut vérifier la réglementation de votre municipalité, lorsque le danger d’incendie est très élevé ou extrême, ou qu’il y a une interdiction de la SOPFEU».

Le feu à ciel ouvert, visé par l’interdiction se définit comme un feu de camp qui brûle librement. Évidemment, en forêt ou à proximité, les feux d’artifice sont interdits, tout comme les lampes à la citronnelle et les lanternes chinoises, si belles à voir s’envoler, mais si dangereuses en même temps en cette période d’asséchement car on n’a aucun contrôle sur l’endroit où elles vont se déposer.

Les installations pour les feux au propane qui ne dégagent aucune étincelle ne sont pas source de problèmes.

«Le vent fait que c’est très dangereux, il y a de l’asséchement qui arrive très rapidement, lorsqu’on a une température chaude. L’humidité relative va diminuer et c’est à ce moment que faire des feux à ciel ouvert devient problématique», conclut Josée Poitras.