Incendie de l’hôtel de ville : La Bostonnais se relève peu à peu

Quelques jours après le violent incendie qui a dévasté l’hôtel de ville, la municipalité de La Bostonnais reprend vie peu à peu.

La mairesse suppléante, Renée Ouellette, a fait le point sur la situation dans la municipalité.

Contrairement à ce qui avait été mentionné, il ne sera pas possible d’utiliser le sous-sol de l’ancienne église (Chapelle du vieux corbeau) pour établir temporairement les quartiers généraux de la municipalité. Une roulotte de chantier sera éventuellement aménagée pour offrir les services municipaux.

Renée Ouellette a indiqué qu’une ligne téléphonique sera en fonction dès jeudi au même numéro, soit le 819 523-5830. Un répondeur prendra les messages et un retour d’appel sera effectué. Les pompiers municipaux ont pu récupérer des dossiers de la municipalité, qui ont été placés en lieu sûr, dans les voûtes de Ville de La Tuque.

Le climat toxique qui aurait été évoqué par la mairesse Rachel Fluet (actuellement en congé maladie) sur les ondes d’une station de radio trifluvienne « n’existe plus », affirme Mme Ouellette. «On s’organise pour se serrer les coudes et travailler ensemble pour aider les citoyens», a-t-elle laissé entendre à l’assemblée du conseil d’agglomération de La Tuque.

Malgré la perte de l’Hôtel de ville et la recherche infructueuse de direction générale, celle-ci refuse d’aborder l’éventualité d’une fusion avec La Tuque. « L’Hôtel de ville est défunt, mais pas la municipalité », défend-elle.

Si elle souhaitait formuler une demande de fusion, Ville de La Tuque l’étudierait, a dit le maire, Pierre-David Tremblay.

«Comme à La Croche et Parent, il pourrait y avoir un conseiller, avec un conseil de quartier», glisse le maire, qui ajoute toutefois que La Tuque ne fera pas de maraudage auprès des citoyens bostonnois, tout comme elle n’acceptera pas de demande d’annexion partielle.